Un Click and Play, ça vous inspire quoi? Des déplacements et des commandes simples, comme dans « XCom »? Moi aussi. Mais quid si on vous offre un vaste monde à explorer et qu’on vous met aux commandes d’un personnage totalement livré à lui-même ?… Vous répondrez : Darkout! Petite preview de ce soft PC pas comme les autres, encore en pleine phase de beta.
Le scénario de Darkout est pour le moins sibyllin, du moins au départ : votre personnage s'est crashé sur une planète inconnue, qu’il va devoir explorer afin de réparer sa capsule de sauvetage histoire de repartir chez lui. Le tout en évitant de faire tuer par la faune locale, ou de mourir de faim et de soif. Par la suite, l’histoire va s’étoffer et vous permettre d’en apprendre un peu plus sur l’astre qui est à présent votre nouvelle maison.
Comme dans tout Click And Play, vous déplacez votre personnage à la souris, cette fois dans un univers en 2D vu de profil. Mais là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut impérativement avoir recours au clavier pour ouvrir divers menus et interagir avec l'héroïne. Au début, le premier niveau peut sembler un peu sombre, mais en suivant le tutoriel, on apprend vite où se trouve la lampe, et à s'en servir. Surtout que vous n'êtes pas seul(e) : la faune est là pour vous attaquer. Donc, un bon conseil, ne tentez pas de vous lancer dans l’aventure sans suivre les conseils de l'interface !
Au menu de vos tâches quotidiennes : exploration, construction, création d’objets et j’en passe… En plus du vaste monde qui s’étend devant vous, il vous faudra également fouiller votre capsule pour récupérer un maximum d'outils et d'équipements afin de mener à bien votre quête. Le plus stressant sera de trouver les bonnes armes pour se débarrasser des monstres alentours, et d’éviter de tomber dans un ravin, synonyme de retour illico à votre position initiale. Heureusement, il n'y a pas trop de distance à parcourir quand on meurt.
Graphiquement, le titre semble plutôt joli, avec de sympathiques effets de lumière. La bande-son est feutrée et passe-partout, ce qui n’est pas un mal. Bref, ce jeu d’exploration/construction jouit d’un bon capital sympathie, malgré l’obligation de jouer avec un combo clavier/souris qui a tendance à alourdir le gameplay, alors que le titre n’en avait pas besoin au vu de sa difficulté assez grande (les monstres sont pour le moins hargneux).
Note Preview : 3/5
La bande-annonce
Remerciements
– Allgraf, pour le jeu – Pliskin, pour l'explication sur les captures d'écran. – Néo, pour sa patience et sa bienveillance.BONUS
Pour celles et ceux qui veulent savoir quel est mon fond d'écran, le voici :
« Virus » d'Iron Maiden, tiré du coffret dédié à la chanson du même nom.