Dimanche 7 Juillet, j’ai eu l’occasion d’arpenter le stand « Japanese Gravure Idols » de la Japan Expo 2013, le plus grand salon européen de la culture et des loisirs nippons qui s’est tenu début juillet au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte. « Mais au fait », me demanderez-vous, « c’est quoi, ce Japanese Gravure truc ? »
Définition officielle, selon Japan Expo : « Ni photo érotique, ni photo de mode, gravure est un genre photographique qui s’est développé au Japon dans les années 1970, avec la diffusion de l’héliogravure et de l’impression de photos sur papier glacé. Pionniers dans ce domaine, des magazines comme Playboy ou Myojo ont consacré de nombreuses pages photos gravure aux jeunes stars du moment.
Mais c’est avec les magazines hebdomadaires de manga destinés aux jeunes adultes, ou seinen manga, que le phénomène des gravure idols prend toute son ampleur dans les années 1990, avec une nouvelle interprétation du genre gravure, inspirée par une mise en page spécifique au manga. La gravure devient alors une importante industrie culturelle où sont lancés nombres de jeunes talents féminins du show-biz japonais.
Parmi la trentaine de titres de magazines gravure aujourd’hui publiés, Weekly Young Jump, hebdomadaire publié par Shueisha et destiné aux adolescents, est un des géants du genre et domine le marché avec plus de 700 000 exemplaires vendus chaque semaine » (Merci pour ces renseignements, j’aurais moi aussi beaucoup appris).
Donc, Jump Comics, qui édite nombre de titres phares du Manga au Japon fait aussi dans la pin up japonaise plus proche de la fille qu’on croise dans la rue que du mannequin sous cellophane qu’on voit déambuler dans les défilés de haute couture ? Très intéressant…
Et… Natsuna est présente ? Cool ! Quoi?! En fait, elle était là la veille de mon arrivée? Samedi ? Arf… Pas grave…
Heureusement, l’expo est intéressante, et le questionnaire à remplir permet de donner son avis sur la question. En plus, on repart avec un lot de cartes postales de Natsuna. L’hôtesse était elle aussi charmante, mais mon téléphone ayant toujours une faible autonomie, pas de photo « Ichiman Touch » pour cette fois-ci, désolé…
MAIS !
Vu que Neo était passé par là auparavant, il a pris de quoi nous régaler les mirettes ! (Merci patron, je t’adore…). Déjà, avec un panneau comme ça à l’entrée, comment refuser un petit tour ? A moins d’être avec sa chérie, je ne vois pas…
Qui plus est, tout au long du parcours, les panneaux expliquent ce qu’est le phénomène « Gravure », images à l’appui (pour ce type de magazine, cela semble logique…). Aucun rapport entre les « Gravures » japonaises et celles faites au marteau et au burin sur du bois en Europe au Moyen-âge, entendons-nous bien….
Néo, si tu récupères celle-là, t’es un dieu…
C’est tellement dépaysant et original qu’on trouve la visite trop courte. Le magazine n’est pas encore disponible en France, et cherche quel public il pourrait toucher ici, car la culture française étant différente de celle du Japon, il pourrait être catalogué « adulte » dans nos contrées.
En tous cas, nous vous tiendrons informé(e)s de la situation. En espérant en feuilleter pour des tests presse, dans la mesure du possible. Hein, Neo ?… Je pourrai le faire ? J’approfondirai le sujet :p
REMERCIEMENTS
-Japan Expo, pour les photos du début de l’article, et la définition -Néo, pour les photos du stand.About the Author
