Encore une fois, c’est grâce à VPCOM que nous avons pu approcher Warface, le MMOFPS Multri Free-to-Play développé par Crytek, dans l’intimité d’une salle de test à la Business Area. Un endroit parfait pour tester une longue partie à 6 joueurs dans l’un des modes de jeu originaux que propose le soft : un mode survival en équipe. Il faut savoir qu’à la base, Warface est déjà sorti en Russie et a fait un véritable carton, d’où sa sortie prochaine en Europe et aux USA.
Quoiqu’il en soit, ce mode survival propose en fait de combattre à plusieurs, en équipe, contre des hordes d’ennemis armés jusqu’aux dents et dans un contexte militaire moderne. Le niveau se décomposait en quatre checkpoints qui se libéraient un à un au fur et à mesure des morts ennemies, et qu’il fallait impérativement rallier pour parvenir jusqu’au point d’extraction. En termes de classes, on nous en propose quatre : le soldat de base équilibré, le shootgun/médic, l’ingénieur et le sniper. Chacune a ses avantages et ses inconvénients, et il faudra trouver le juste équilibre dans l’équipe pour avancer sereinement.
Warface tourne avec le Cry Engine 3, le moteur 3d made in Crytek, donc autant dire que le jeu est très joli et propose des effets lumineux ou de fumée particulièrement sympathiques. L’IA des ennemis nous a semblé travaillée et leur vélocité est assez impressionnante, à tel point que par moments, entre les soldats qui vous encerclent, les artificiers qui vous bombardent à la roquette et les appels à l’aide de vos amis, on ressent vraiment un sacré stress et une immersion impressionnante. Le jeu est fluide, réactif, et tournera sur des PC moyens de gamme, Crytek ayant vraiment voulu le rendre accessible au plus grand nombre. La possibilité d’ajouter ou de customiser ses armes en temps réel lors d’un combat par simple pression sur « C » promet un sacré dynamisme à l’ensemble.
Enfin, reste la question qui fâche : le jeu étant free-to-play, qu’en est-il du système des micro-transactions chère à ce genre de soft et qui pénalise en général les joueurs ne disposant pas d’un gros compte en banque ? Et bien il semblerait que Crytek souhaite adapter le contenu de l’offre payante aux différents territoires où sort le soft de façon à permettre à tout un chacun de profiter du titre sans se ruiner. Ainsi, en Russie, les transactions permettent simplement d’acquérir des Survive Coins, qui vous permettent de revenir instantanément sur le champ de bataille sans attendre un respawn ou un medic, mais aussi d’obtenir un boost d’XP pour une durée limitée. Certaines armes pourront également être achetées avec de l’argent réel, mais elles seront toutes disponibles pour les joueurs qui ne paient pas, moyennant des points glanés au cours des combats, et aucune d’elles ne devrait bouleverser l’équilibre des forces. Bref, dépenser de l’argent pour gagner du temps, mais pas pour s’assurer la victoire à tout prix.
Cette preview de Warface fut donc hautement agréable et annonciatrice d’un soft nerveux, riche et gratuit, qui devrait permettre à tout un chacun de se tirer dessus dans la joie et la bonne humeur au travers de niveaux aux graphismes accrocheurs made in Cry Engine 3. Alors certes, la concurrence commence à être rude sur le créneau des MMOFPS, mais rien que le mode survival du bébé de Crytek nous a déjà enchanté, alors imaginez le reste (PVE, PVP). On vous tient au courant et promis, on vous reparle très bientôt de ce Warface qui devrait débarquer en beta encore cette année, et dont les développeurs veulent tout simplement en faire un blockbuster MMOFPS aussi important qu’un Modern Warfare pour le FPS classique, c’est dire la hauteur de leurs ambitions. Sincèrement, connaissant le perfectionnisme de Crytek, on peut véritablement penser qu’ils en ont les moyens. Mes impressions à chaud dans la vidéo qui suit et…wait and see comme on dit.
Mes impressions à chaud