Review
Qu’est ce qui est petit, mignon et indépendant ? D’autres indices ? C’est sorti le 18 Juillet sur PS4 et Steam, Toujours pas ? Yonder : The Cloud Catcher Chronicles évidemment! Véritable croisement entre le RPG, la gestion de ferme, l’exploration en monde ouvert et le visuel kawaï enchanteur, le titre de Prideful Sloth promet énormément sur le papier mais en réalité ? Votre humble Lady a retroussé ses manches et s’est atteleé à parcourir le monde de Géméa juste pour vous! Le bilan, c’est maintenant !
Du mélange des inspirations
D’où sort ce Yonder? Du studio indépendant australien Prideful Sloth, composé d’une team de trois personnes bercées par les influences de Elder Scrolls, de l’univers de Zelda ou encore des Harvest Moon (des gens biens quoi). Yonder : The Cloud Catcher Chronicle est donc leur premier bébé et nous emmène dans une aventure charmante et charmeuse dont voici le pithc de départ.
L’obscurité a envahi l’île de Géméa sur laquelle vous venez tout juste d’échouer, mais vous n’êtes pas arrivé sur cet ancien petit coin de paradis par hasard. En effet, c’est vous et vous seul qui détenez entre vos petites mains le pouvoir de restaurer l’île, de sortir ses habitants de leurs malheurs, et tout cela en enquêtant sur votre passé.
Entre exploration, entretien de fermes et artisanat…
Yonder est du genre ultra complet ! Le monde est vaste, chaque zone possède sa propre entité environnementale et son lot de quête, d’animaux à capturer avec amour et entretenir via des fermes, de villages et de leurs spécialités, en passant même par de la plantation d’arbres ou la recherche de chats perdus… Il y a toujours quelque chose à faire ou un nouvel endroit à découvrir !
L’avantage du soft, malgré sa multitude d’activités, c’est que la prise en main du gameplay se fait très rapidement et très intuitivement. On pourrait penser que la lassitude pointerait le bout de son nez, mais non, on reste accroché pendant des heures et des heures, lesquelles défilent rapidement sans vraiment que l’on s’en rende compte.
Même pas peur de l’obscurité !
Le jeu de Prideful Sloth est du genre hyper relaxant, comprenez par là que rien n’est fait pour frustrer le joueur dans son aventure. La mort est même inexistante ! Vous décidez de vous jeter d’une falaise ? Votre petit héros, complètement personnalisable, est équipé d’un parapluie qui vous donnera l’impression de vous la jouer Mary Poppins. Vous tombez à l’eau ? Vous revenez immédiatement sur la terre ferme sans aucun malus.
Pas d’argent non plus ingame, le troc est à l’honneur ! Et il va falloir réfléchir à quelle ville vend quoi afin de rapporter des items rares pour les villageois et faire des affaires en or. Les déplacements d’une zone à l’autre pourraient d’ailleurs être épuisants, mais les développeurs ont pensé à tout : des pierres de sagesse, qui proposeront une quête à remplir afin de les débloquer, vous offrent des téléportations instantanées entre elles.
Les esprits sont nos amis
Comme je le disais plus haut, Yonder pourrait illustrer la définition visuelle de kawaï. La réalisation esthétique du soft est toute en couleur, toute en douceur et les créatures qui peuplent ce monde sont toutes mignonnettes. Chaque environnement que l’on parcourt a son identité propre et offre un changement d’air garanti. D’un point de vue purement technique, le soft par contre souffre de rares et légers lags, mais vu l’amour du studio pour son bébé, on ne doute pas que des correctifs feront vite leur apparition.
La bande-son, quant à elle, colle complètement à l’identité de Yonder. Des sonorités délicates, des bruitages convaincants et une ambiance musicale travaillée rendent l’immersion dans le monde de Géméa totale. Ajoutons à ça des protagonistes funs, des quêtes parfois déjantées ainsi que des easters eggs toujours agréables à trouver, et vous comprendrez que le plaisir est présent à tous les niveaux.
Certifié chronophage !
Yonder : The Cloud Catcher Chronicles est une très agréable surprise. Mignon, fun, complet, et diversifié… Que demander de plus ? Plus de bestioles, plus de quêtes, plus de zones à parcourir ? Oui, tant l’aventure est prenante et agréable, alors forcément on en voudrait toujours d’avantage. Fort d’un scénario qui tient la route, d’une réalisation des plus enchanteresse et d’une identité qui lui est propre, ce soft est une vraie petite réussite des plus addictives, vendue pour seulement 20€. Ne passez pas à côté!
La bande-annonce
Réalisation: 18/20
Des univers enchanteurs, des cycles jours/nuits, une météo réussie en plus de biomes ayant chacun lejur style, leur flore et leur faune, font de Yonder un ravissement visuel de chaque instant et ce malgré quelques lags. On ne peut que saluer la performance du studio pour son premier jeu.
Gameplay/Scénario: 17/20
En dépit d’un scénario qui tiendrait sur un timbre poste, la façon d’avancer dans l’histoire, de comprendre le destin de Géméa et de notre petit(e) héro(ïne) reste des plus plaisants. Le gameplay, malgré sa simplicité enfantine, est des plus complet, proposant aussi bien de l’exploration, de la gestion de ferme et de l’artisanat que du combat, le tout s’appréhendant de façon tout à fait intuitive.
Bande-Son: 16/20
Bruitages convaincants, ambiance musicale pleine d’enchantement, une vraie petite réussite.
Durée de vie: 18/20
Tout dépendra de la façon d’avancer dans le soft : en rushant le scénario uniquement, moins de dix heures seront nécessaires. Mais quand on voit l’immensité de tâches que l’on peut accomplir, il serait dommage de se priver d’une durée de vie aussi conséquente pour seulement 20 Euros !
Note Globale N-Gamz.com: 18/20
Vendu seulement vingt Euros, Yonder : The Cloud Catcher Chronicles propose un contenu vaste et une aventure si plaisante dans un univers tellement kawaï et fun à découvrir qu’il faudrait avoir un cœur de marbre pour ne pas se laisser transporté par le premier jeu de Prideful Sloth. Un soft haut en couleur qui mixe allègrement les genres et dont vous auriez aurait tort de vous priver !