Review
Vous commencez à me connaître : les jeux cutes, ultra cosy, c’est bonheur, plaid et chocolat ! Alors quand Hokko Life pointe le bout de son nez sur Switch, avec un air d’ACNH plus poussé en terme de personnalisation… et bien je dis let’s go ! Mais n’est pas le maître qui veut, surtout sur un marché où il est aisé de trouver son plaisir parmi moults pépites. Du coup Hokko Life parviendra-t-il à se hisser au panthéon du genre ? La réponse dans notre test.
Just a midnight train…
Dans Hokko Life, après avoir personnalisé votre avatar, vous vous retrouvez en pleine nuit par un temps maussade et pluvieux au sein d’une ville qui vous est étrangère. Dans le bar, vous êtes accueilli par deux locaux dont le tenancier qui va vous proposer une chambre qu’il n’utilise pas à l’étage histoire que vous puissiez poser vos affaires.
Dès le lendemain, vous pourrez partir en vadrouille pour rencontrer les habitants de la ville et vaquer à vos occupations. Bien entendu, on vous proposera rapidement de reprendre le vieil atelier du coin où vous allez pouvoir créer et personnaliser tout ce qui est possible de l’être pour rendre à la ville d’Hokko (car c’est là où vous avez atteri), sa gloire d’antan.
Alors oui, clairement, on est sur les bases classiques du jeu de simulation de vie à tendance kawaii. On ne sort jamais des rangs, on ne prend pas de risques et on ne propose rien de transcendant. En clair, Hokko Life fait le job pour la partie scénaristique mais rien ne nous accroche à cet univers. Les personnages ne sont pas spécialement attachants et l’amour que l’on aimerait avoir pour ce petit univers que l’on peut modeler à sa guise n’apparaît pas, même après une grosse dizaines d’heures de jeu.
N’est pas ACNH qui veut…
Le gameplay, quant à lui, se prend très facilement en main et les mécaniques de personnalisation sont affolantes (on aurait adoré avoir ce genre de choses chez la référence du genre d’ailleurs) mais cela ne suffit pas à gommer les aspects franchement grossier du soft. Ni lisse, ni jamais très joli, on obtient bien souvent des rendus qui font brut et manque de textures.
Parce qu’il faut oser le dire : Hokko Life tourne très bien mais dieu qu’il est laid. Je suis navrée mais entre les yeux énormes sans âme, les têtes ovales façon ballon de rugby et les couleurs criardes souvent peu harmonieuses… c’est la cata.
On dirait vraiment une mauvaise copie, un peu comme ces versions cheap de dessin-animé qui collent dans le malaise. C’est peut-être un point de vue qui m’est complètement personnel car je reconnais que tout est bien ficelé, bien fait, mais le rendu global n’est pas plaisant. De son côté, la bande-son est agréable certes, mais loin d’être inoubliable. Un ACNH sans âme en fait… dommage.
Hokko Life : Trailer
Note N-Gamz.com: 11/20
En termes de durée de vie, je pense que si vous accrochez à Hokko Life alors vous partirez pour moults heures de jeux, ce qui est plus que correct pour les 20€ que coûtent le soft. Car oui, Hokko Life, même s’il est visuellement plutôt raté, copie très bien ses homologues comme Animal Crossing mais reste hélas l’ombre de ceux qui sont parvenus à se créer une réelle identité. Il n’y a en effet rien pour que le soft sorte du lot et nous plonge dans son monde bien à lui, ce qui est clairement dommage tant le concept de départ peut être addictif et intéressant si l’on regarde par exemple… Animal Crossing justement ! Un peu comme si un élève avait copié une phrase sur deux du premier de la classe lors d’un contrôle… C’est loin d’être mauvais mais ça vaut la moyenne, sans plus.