« Une chouette création d’avatar »

Navigation en eaux connues…

Pretty Princess Magical Garden vous propose tout d’abord de créer votre princesse (vous ne l’auriez jamais deviné, hein) avant d’être propulsé sur les terres de l’île Carotte. C’est mignon, coloré et comme on aurait pu s’en douter au vu de l’appellation du lieu : peuplé de lapins ! Mais c’est aussi très vide puisque votre mission va consister à redonner vie à ce petit monde, en commençant par l’apprentissage des bases. Planter des graines et prendre soin de votre potager, vous occuper de vos poulettes, attraper de jolis papillons ou bien aller pêcher, piocher du minerai, chopper du bois… Bref, si vous êtes un adepte du genre sim life, vous retrouverez immédiatement vos marques et si vous vous êtes seulement arrêté sur Animal Crossing, vous ne serez pas dépaysé non plus.

« A vous de redonner à l’île son lustre d’antan »

Les habitants de l’île et les princesses qui s’y trouvent ont des quêtes pour vous qui vous permettront de débloquerez des points de joie faisant grimper votre level global de bonheur et passer des niveaux qui débloqueront dans leur sillage de nouveaux bâtiments, de nouvelles graines, de nouvelles fringues, options personnalisations et j’en passe. Vous pourrez aussi récupérer des ponts plus loin dans le soft histoire d’agrandir votre espace de vie, puis carrément tracer des routes et enfin modifier toute votre île avec un outil qui ressemblera fortement à celui de la licence de Nintendo précitée.

J’ai pas le temps !

Une grosse différence me vient cependant à l’esprit par rapport à du Animal Crossing justement… et ce n’est pas forcément une bonne chose : il y a des timers pour tout ! Autant pour les cultures, je suis parfaitement d’accord avec le concept, mais pour ce que vous allez fabriquer, ça fait clairement penser à ces softs mobiles où l’on vous demandera de sortir la Carte Bleue pour accélérer les choses ! Dans un jeu cosy et non Free-to-Play comme celui-ci, j’ai vraiment du mal avec cette orientation.

« Un jeu techniquement daté »

Techniquement parlant, le jeu s’avère mignonnet dans sa patte artistique mais fait parfois un peu daté, surtout quand on le place face à ses concurrents. Il n’empêche que ce petit côté « adorable » plaira à n’en point douter à la communauté cosy gaming. Pour ce qui est des plus jeunes, le jeu n’est disponible qu’en anglais et bien que le niveau soit assez accessible, il faudra sûrement les accompagner assez fréquemment dans leur progression in game.

La bande-son, pour son part, se veut kawaï mais hélas assez redondante et plutôt oubliable. On aura plus tendance à couper le son et jouer avec autre chose en fond sonore. Enfin, vous pourrez compter sur une durée de vie d’une grosse dizaine d’heures pour venir à bout de la campagne principale, mais si vous voulez personnaliser votre île et vaquer à vos occupations tranquillement jusqu’à plus soif façon Animal Crossing, c’est également possible.