Review
En 2019 sortait d’un an d’accès anticipé, le très doux et très réussi My Time at Portia, simulateur de vie très cosy du studio Pathea Games qui a connu un tel succès qu’aujourd’hui, en 2023, les développeurs ont décidé de remettre le couvert avec My Time at Sandrock qui débarque sur Steam, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch et Xbox Series dès ce 2 Novembre au prix de 35€. Vous me connaissez, je me suis empressé de retenter l’expérience et de quitter les vertes plaines de Portia pour m’aventurer dans le désert inhospitalier de Sandrock ! Prêt à m’accompagner dans ce nouveau périple pour voir s’il est aussi bon que son aîné ?
Post apo mais… en version cute !
Nous sommes en l’an de grâce 350, après le jour du « Désastre », un évènement singulier qui a anéanti toute technologie sur Terre. Après avoir créé votre petit avatar, vous arrivez fraîchement à Sandrock car vous avez postulé pour reprendre l’atelier d’artisanat de la ville. Votre mission : redonner à cette cité greffée à la roche, sa gloire d’antan ! Tenter de ressusciter des technologies perdues, vous faire une place au sein de la communauté en aidant tout le monde, tisser des liens avec vos voisins et défendre la bourgade contre les monstres environnants !
On retrouve donc sur le papier tous les éléments indissociables du genre sim farming avec une recette toute aussi efficace que pour Portia… sinon plus. Les combats se révèlent en effet bien plus dynamiques, l’arbre de compétences donne une profondeur RPG que l’on n’avait pas vu venir pour le soft et les quêtes associées au PNJ poussent à une immersion plus grande, mature et attachante que pour Portia.
On prend les mêmes, en mieux ?
L’environnement était déjà un élément clé de My Time at Portia mais ici, il est poussé plus loin : en effet, si vous coupez des arbres, qui se font rares dans cet environnement désertique, vous serez ainsi mal vu par vos concitoyens.
Entre exploration d’un monde ouvert charmant et rempli de secrets, quêtes entraînantes et PNJ attachants, vos journées seront bien rythmées ! Le craft est de son côté toujours aussi bien pensé et le gameplay s’avère très intuitif et simple à prend en main (encore plus si vous venez de Portia) !
Techniquement parlant, on repart sur la même recette en termes de direction artistique : du mignon, du coloré, des contours doux pour parfaire le mood cosy qui se dégage de l’aventure. Le level design est ingénieux et si j’avais peur au départ de cette immensité désertique, me disant qu’on risquait l’ennui visuel et de se lasser rapidement, ce n’est absolument pas le cas.
La bande-son, quant à elle, est dans la même trempe que Portia : douce, agréable, chill, elle propose un fond sonore peu agressif avec des bruitages de très bonne qualité. Cerise sur le gâteau, le titre est intégralement disponible en français et se veut hyper accessible, même envers les plus jeunes.
My Time at Sandrock : Trailer