Review
Cultivons nos petits mondes…
Nous sommes à Alaria, contrée qui fut autrefois peuplée de moults créatures, de mondes par milliers nichés au creux des branches d’un arbre magique. Mais au fil du temps, le Mal s’est installé, détruisant tout sur son passage, faisant fuir les habitants et ne laissant sur place que vous, jeune alchimiste possédant une fiole au contenant étrange et un grimoire qui porte les traits d’une adorable mamie. Votre mission : ramenez la vie sur les branches de ce bon vieil arbre joliment nommé « Evertree » et envoyer le Mal paître dans d’autres contrées. Vous ne vivez que pour remplir ce but et vous vous en doutez… vous allez tout faire pour y parvenir !
Nous démarrons donc avec une graine qui donnera un petit univers ressemblant à un jardin en friche qu’il va falloir soigner et entretenir afin de pouvoir le voir accueillir de nouveaux insectes, des bestioles adorables et des commerçants. Plus ce monde va se développer, plus le Mal va reculer des terres où naissent les racines de notre arbre magique, vous laissant de la place pour construire diverses bâtisses afin de refaire partir la vie tout en donnant aux anciens habitants l’envie de revenir s’installer dans ce havre de paix !
Des journées douces mais bien chargées !
En effet, il va falloir lancer des constructions qui demanderont des éléments que vous aurez trouvés sur les ressources de vos petits mondes et que vous aurez raffinés auprès de votre fiole magique. Entre habitations, hauts lieux de vie publique et petites échoppes, vous pourrez décorer à loisir ce monde que vous façonnerez. Il faudra aussi gérer l’arrivée de nouveaux habitants et leur donner des tâches afin de s’occuper. Tout cela pourrait paraître fastidieux mais il n’en est rien : ici, tout est très intuitif, très simple… pas d’erreur possible, on est là pour profiter et se détendre ! Ensuite, on ira faire un tour sur les mondes qui poussent sur notre arbre afin de les aider à croître, on pourra ainsi planter des fleurs, d’autres arbres, s’adonner à la pêche ou la capture d’insectes, papouiller des créatures mignonnes et adorables mais aussi s’aventurer dans les ruines et zones secrètes de ces univers afin de retrouver les connaissances perdues de l’Evertree.
Graphiquement, la direction artistique de Grow nous rappelle la beauté et la douceur de Yonder, un jeu que l’on avait adoré à l’époque. On retrouve cette patte visuelle qui donne dans les tons pastels, les effets de chaleur réconfortants ou ceux liés au froid qui nous emmènent dans des contrées hivernales de toute beauté. Tout est rondouillet, moelleux, c’est un monde qui rappelle presque le bonheur… des chamallows ! Je suis d’ailleurs certaine que si l’on pouvait emménager dans le soft, il devrait y régner une odeur de ces bonbons à tous les coins de rues.
La réalisation est donc très réussie, réconfortante et même si elle n’est pas parfaite dans les mouvements des personnages ou dans les expressions faciales, elle ressemble à ce que l’on trouverait dans un conte pour enfant. De quoi coller à merveille avec le scénario et l’ambiance de Grow, d’autant plus que la bande-son est onirique à souhait et participe à l’immersion dans le monde de l’Evertree ainsi qu’à la détente, maître mot de ce soft que l’on vous recommande chaudement !
La Bande-Annonce