Review
Blaue Rosen est un shojo qui peut se lire relativement jeune, le récit étant plutôt soft par rapport à d’autres ténors issus de la même mangaka. La série est répartie en 2 saisons, la première comportant 5 tomes tandis que la seconde débute tout juste. L’histoire est centrée sur une bande de Lycéen qui officie dans le monde de la musique, mais ce contexte ne servira au final que de point de départ pour la rencontre de nos deux protagonistes principaux.
D’un côté, nous avons Mizuki, une des leaders du groupe « Blaue Rosen », qui se trouve être un groupe de rock composé uniquement de représentantes de la gente féminine. Mais Mizuki, en plus d’être une musicienne avertie, est surtout considérée comme le « prince » (oui, vous avez bien lu) de son école de filles; Adulée, que dis-je même vénérée par toutes les filles de son lycée, Mizuki se complaît dans ce rôle, étant donné sa peur viscérale des garçons et surtout, de l’amour. Vient ensuite notre deuxième héros, masculin cette fois: Akira; Vous l’aurez compris, pour la bonne dynamique de l’ensemble, notre protagoniste est vu comme la « princesse » de son établissement scolaire. Tout autant aimé que Mizuki, ce titre a souvent tendance à l’agacer car il n’assume pas vraiment son côté efféminé. Mais il faut se méfier justement des apparences car la réputation d’Akira ne représente absolument pas sa force physique absolument colossale.
Nos deux héros vont se rencontrer fortuitement à la suite du départ du second pilier de Blaue Rosen, Kaoru, dont les parents déménagent à l’étranger. Akira va alors participer aux auditions pour remplacer cette dernière, mais le fait qu’il soit un garçon va lui octroyer un net refus de Mizuki. C’est sans compter sur l’obstination du garçon qui, lors du concert d’adieu de Kaoru, parviendra à calmer la foule déchaînée grâce à sa voix. Vous vous doutez bien que le but secret de ce cher Akira est de se rapprocher de celle pour laquelle son cœur bat. Hélas, notre demoiselle se montrera plutôt réfractaire à son amour, du moins au départ…
Au début, ce qui m’a poussée à opter pour cette série et à acheter les premiers tomes, ce sont sans conteste les dessins, et avant tout autre chose le détail pour les vêtements. Je « kiffe » littéralement les tenues portées par nos protagonistes et lorsque vous verrez la scène de départ de Kaoru, à l’aéroport, vous comprendrez aisément pourquoi. L’autre raison qui m’a poussé à m’intéresser à Blaue Rosen, c’est le fait que j’avais plutôt bien accroché aux deux précédentes séries de l’auteur, certes un brin plus osées (mais chut, c’est une autre histoire). Bref, une fois les premiers tomes en ma possession, force est de constater que l’histoire ne laisse pas indifférente. En effet, malgré son caractère soi-disant fort, Mizaki n’a aucune confiance en elle face à l’amour, pire, elle en a même très peur. Bien entendu, Akira va tenter de « l’apprivoiser » petit à petit et lui montrer les bons côtés de l’amour, mais également ses défauts, notamment lorsqu’il se montre un peu trop impatient. Autre point fort du manga, le côté sombre de chaque personnage. Ains, pour Akira, on peut noter sa taille n’est pas proportionnelle à sa force, c’est même tout le contraire. Quant à Mizuki…et bien je vous laisse le découvrir par vous-même^^. Hélas, le titre n’est pas exempt de points noir, le plus important étant sans conteste l’enchaînement incessant d’individus qui tenteront de séparer notre attendrissant duo via des méthodes de séductions propres. Je trouve d’ailleurs presque comique ce « déferlement ».
Enfin clôturons ce tour des caractéristiques du manga par l’attachement que l’on peut trouver dans nos amoureux. Mizuki avec ses peurs et son manque de confiance en elle qui se ressent en permanence, car tout en aimant Akira, elle ne souhaite pas bruler les étapes. Et ce dernier qui verra sa propre confiance personnelle vaciller à cause de son physique…même s’il arrive toujours à en rire au final. Tout cela ne peut que rendre les personnages proches des lecteurs. Vous découvrirez donc, avec Blaue Rosen, un shojo bourré de tenues géniales , de protagonistes hyper attachants, et d’un apprentissage de la vie lorsqu’on est un couple atypique.
Merci pour cet article bien détaillé et qui donne envie d’acheter cette série ^^ je reconnais bien là le professionnalisme de Serenitymoon et je crois que je vais noter cette série dans mes futurs achats au Japan Expo XD ARIGATO GOSAIMESU !!! et bonne continuation <3
Merci à toi Kaoru sempai. Nous avons énormément de chance de compter Serenitymoon dans notre équipe. N’hésite pas à cliquer sur « j’aime » dans notre raccourci FB pour rester au courant des nouveaux articles du site et participer gratuitement à notre tiragr au sort pour les nombreux lots à gagner (manga/jeux vidéo/CD etc…).