EA a lancé, lors de l’E3 2016, son programme EA Originals destiné à promouvoir la scène indé et à dénicher de nouveaux talents (NDNeo: et titres peu coûteux à produire mais hyper lucratifs… ahem).
D’ailleurs, Patrick Söderlund, l’un des pontes de la société, déborde littéralement d’enthousiasme à ce sujet, n’hésitant d’ailleurs pas à déclarer à nos confrères de chez IGN: « Est-ce que j’aurai voulu être le gars qui découvre Rocket League? Oui! Est-ce que j’aurai adoré que cela devienne une propriété d’EA? Bien sûr! ».
Pas de chance pour lui, Corey Davis, Design Director chez Psyonix, le développeur de Rocket League, lui a envoyé une Fatality en bonne et due forme via Twitter en lui répondant: « Nous avions présenté le soft à EA en 2011! », et apparemment la firme a gentiment refusé le projet. Il ajoute « Je ne suis pas convaincu de ce qu’il y aurait de différent si nous le présentions aujourd’hui… ».
A la décharge d’EA, on sait que les grosses compagnies sont plutôt conservatrices dans leur approche vidéoludique, préférant les titres ayant déjà fait leur preuve au détriment d’une certaine prise de risque. On imagine d’ailleurs bien les dirigeants de la boîte, en train de penser à leur prochain FIFA pendant que Psyonix leur explique: « Alors notre concept, c’est du foot… avec des voitures radiocommandées acrobatiques! ».
N’empêche, j’en connais qui doivent se mordre les doigts à présent devant le succès de Rocket League sur la scène eSport!