Towa and the Guardians of the Sacred Tree est un roguelite d’action développé par Brownies Inc. et publié par Bandai Namco, prévu pour une sortie le 19 septembre 2025 sur Steam, PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch au prix de 19,99€. Avec son esthétique japonaise vibrante et son gameplay inspiré de titres comme Hades, ce jeu promet une aventure captivante dans un univers mystique. Testé sur Steam Deck pour une preview et après avoir repratiqué le titre à la Gamescom la semaine passée, je vous livre mes impressions sur ce titre qui pourrait bien s’annoncer comme un sérieux concurrent dans un genre pourtant surpeuplé.
Des sacrifices et des choix impactants
Dans Towa and the Guardians of the Sacred Tree, vous incarnez Towa, une prêtresse du village de Shinju, unie à huit gardiens pour combattre l’influence maléfique de Magatsu, une force ancienne menaçant la contrée natale de notre héroïne. Le récit se déroule dans un royaume mystique où la beauté des paysages cache des dangers mortels. L’histoire se distingue par son intégration au gameplay : chaque run réussi impacte le scénario, notamment par des sacrifices de gardiens qui modifient les dynamiques narratives et émotionnelles. Ce système, où les choix ont des conséquences palpables, ajoute une profondeur inattendue, rendant chaque progression dans le jeu significative pour la destinée du village et de ses habitants.
Une mécanique de duo innovante
Le gameplay de Towa repose sur une mécanique centrale audacieuse : le contrôle d’un duo de gardiens, l’un maniant le Tsurugi (épée sacrée) et l’autre le Kagura (bâton magique). Le joueur contrôle directement le gardien Tsurugi, tandis que le Kagura agit en soutien, avec des capacités spéciales activées manuellement. Chaque gardien possède des compétences uniques, comme les attaques lourdes de Bampuku ou les capacités élémentaires de Nishiki, offrant une grande variété de styles de jeu. Les combats, se déroulant dans une perspective isométrique, rappellent Hades par leur fluidité et leur rythme effréné, mais se démarquent par la nécessité de jongler entre deux armes par gardien, chacune avec un compteur d’endurance qui oblige à alterner pour maximiser l’efficacité.
Complexité et courbe d’apprentissage
Cependant, cette richesse dans les mécaniques de jeu s’accompagne d’une courbe d’apprentissage abrupte. Gérer deux personnages, leurs armes et leurs compétences tout en esquivant les attaques ennemies peut être intimidant, surtout en début de partie. Les améliorations, appelées Graces, permettent heureusement de personnaliser les capacités pour chaque run, mais choisir les bonnes combinaisons demande une planification stratégique. Le système de forge d’armes, intégré dans le hub du village Shinju, ajoute une couche de customisation, mais peut également dérouter les nouveaux joueurs par sa complexité. Malgré cela, une fois maîtrisé, le gameplay devient gratifiant, avec des combats dynamiques et une rejouabilité élevée grâce à la variété des duos et des améliorations.
Le Steam Deck à fond !
Sur Steam Deck, Towa and the Guardians of the Sacred Tree impressionne par ses performances. Le soft ne descend jamais sous la barre des 60fps et ne siphonne pas votre batterie en moins de 30 minutes, ce qui en fait un titre idéal pour le jeu nomade. Les visuels, avec leurs décors dessinés à la main et leurs animations pleines de personnalité, sont magnifiques, offrant un style anime vibrant qui donne vie au monde mystique de Shinju. Cependant, les attaques manquent parfois un peu d’impact, ce qui peut rendre l’élimination des ennemis moins satisfaisante. De son coté, la bande-son, composée par Hitoshi Sakimoto (Final Fantasy), est un point fort, avec des mélodies envoûtantes qui accompagnent parfaitement l’ambiance du titre, renforçant l’immersion dans cet univers inspiré de la mythologie asiatique.
Towa and the Guardians of the Sacred Tree : Trailer
Note Preview N-Gamz : 4/5
Towa and the Guardians of the Sacred Tree se positionne comme un roguelite prometteur, mêlant une esthétique japonaise envoûtante à un gameplay innovant basé sur un duo de personnages. Malgré une courbe d’apprentissage exigeante et un léger manque d’impact dans les combats, le titre brille par sa narration intégrée et les conséquences de vos choix, sa rejouabilité intéressante et son optimisation exemplaire sur Steam Deck. La bande-son de Sakimoto et les visuels vibrants inspirés de la culture nipponne renforcent l’immersion, faisant de ce jeu un sérieux concurrent à Hades, d’où la note d’attente de 4/5. Doté d’un potentiel à captiver les fans de roguelites, à condition de persévérer face à sa complexité initiale, Towa pourrait bien devenir une nouvelle référence pour les amateurs du genre.

















