Depuis que Phil Spencer a eu l’idée totalement ridicule d’acheter un maximum de studios à gros coups de milliards au lieu d’apprendre à ses propres équipes à faire de bons jeux vidéo, nous avons eu droit à de nombreuses déceptions comme Redfall ou encore Hellblade 2 (en vidéo-test sur PS5 Pro juste ici), à des fermetures de studios incompréhensibles tels que les talentueux développeurs de Hi-Fi Rush (Tango Gameworks), le studio Arkane Austin (Prey) ou encore tout récemment la propre formation fondée par Spencer en personne (The Initiative), ainsi qu’à de nombreuses annulations de softs très attendus comme Perfect Dark (du dernier studio cité), Hi-Fi Rush 2, le Everwild de Rare et à présent… le Contraband d’Avalanche Studios !
Annoncé en 2021 par le biais d’un teaser, le titre en développement depuis quatre longues années a été annulé manu militari par Xbox, qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de foirages vidéoludiques. L’info a d’abord été révélée par Stephen Totilo de Game File, qui indiquait que Microsoft avait « stoppé » le développement du soft, avant que le tout ne soit corroboré par Jason Schreier en personne qui allait même plus loin en déclarant sur BlueSky que stoppé pouvait être remplacé par « annulé ».
Tout cela a poussé Avalanche Studios à se fendre d’un communiqué officiel qui n’a plus laissé de place aux doutes :
« Ces dernières années, Avalanche Studios Group et Xbox Game Studios Publishing ont collaboré sur Contraband. Le développement actif est désormais interrompu, le temps d’évaluer l’avenir du projet. Nous sommes reconnaissants de l’enthousiasme manifesté par la communauté depuis l’annonce et nous vous tiendrons informés de la suite dès que possible.«
Ne soyons pas dupes : Phil Spencer prendra bientôt la parole pour déclarer l’annulation du projet et ce genre de communiqué en demi-teinte est juste là pour rassurer les investisseurs. R.I.P. donc à Contraband, ce jeu-service qui se déroulait dans un paradis pour contrebandiers appelé Bayan et dont Xbox disait encore en juillet dernier qu’il était « toujours en développement ».

















