Si vous nous suivez régulièrement, vous savez que cela fait bientôt plus de dix ans que l’on fustige la politique complètement déplorable de Phil Spencer en matière de consoles Xbox, lui qui avait pourtant tout pour réussir puisqu’il est devenu le boss de la marque au moment où elle sortait d’un âge d’or monumental grâce au succès de la 360 et de ses exclusivités fortes telles que Gears of War par exemple.
Bien entendu, les Ultra-Xbox nous ont insulté et menacés comme jamais, sans chercher à comprendre que nous avions une vision à long terme du marché vidéoludique grâce à nos quarante ans d’expérience dans le secteur et se sont jetés comme des zombies en soif de sang sur ce qui allait assurément couler leur marque fétiche : le Game Pass !
S’abreuvant goulument des paroles de leur gourou Spencer préféré qui misait tout sur la course à la puissance avec la Xbox Series X au détriment d’exclusivités First Party, ils ont du assister à la réalisation de toutes nos prévisions et si certains ont retourné leur veste pour enfin s’en prendre à Mister Spencer, d’autres continuent de croire en une « bonne » stratégie de leur grand manitou adoré là où la transformation de Microsoft en simple éditeur tiers ne fait désormais plus l’ombre d’un doute.
De fait, il est amusant de constater que le créateur de la première Xbox, alias Seamus Backley en personne, est totalement de notre avis quant à la politique de Spencer puisqu’il déclare durant le dernier podcast de Videogamer au sujet de la mise en évidence de la puissance de la Series X lors de ses campagnes de pub que :
« La bataille du contenu ne repose plus sur ce genre de prouesse technique, mais sur d’autres aspects. Si vous voulez gagner, vous devez identifier ces éléments qui captivent les joueurs. Vous devez créer une expérience qui, au premier regard, donne envie aux gens de l’avoir. Parce que ce que vous faites en réalité, c’est essayer de sucer un énorme raisin avec une paille, vous essayez de leur faire dépenser plusieurs centaines de dollars pour acheter une console de jeu afin de jouer à un jeu à 70 $.«
Et il ajoute carrément :
« La façon dont ils ont géré cette marque et son histoire par la suite, ce n’est pas ma putain de faute! Je n’aurais pas fait les choses de la même manière, je ne sais pas si cela aurait été plus ou moins réussi, mais je pense sincèrement que ce discours sur la puissance est inutile aujourd’hui.«
Bref, jouer au concours de « celui qui a la plus grosse » façon Cowboy-Spencer à l’américaine n’a pas sa place dans notre monde vidéoludique puisque ce que les gamers veulent… ce sont de bons jeux, tout simplement !