L’Association des logiciels de divertissements américaine ou E.S.A., alias l’homologue au Pays de l’Oncle Sam de notre SELL à nous, est déjà monté au créneau concernant les affabulations de Donald Trump sur la violence armée et les tueries scolaires que « pouvaient engendrer » les jeux vidéo.
Mais cette fois, elle a décidé de livrer son opinion sur un phénomène qui a défrayé la chronique l’année dernière grâce à Star Wars Battlefront II (et continue toujours à le faire actuellement): les loot boxes! Il faut dire que les récentes décisions des organismes gouvernementaux néerlandais et belges de considérer les loot boxes comme des jeux d’argent, et d’interdire les softs qui en comportent aux moins de 18 ans a de quoi faire un peu flipper toute cette lucrative industrie… mais pas l’ESA!
En effet, son Président Mike Gallagher, a pris la parole durant la Nordic Game Conférence pour déclarer (via GamesIndustry) que les loot boxes à microtransactions n’étaient pas des jeux d’argent car, selon lui, le joueur recevait toujours quelque chose (NDLR: même si c’est tout pourri…), avant de continuer en indiquant:
« Aux États-Unis, les loot boxes ne sont pas des jeux d’argent, et ce pour bien plus de raisons que celle que j’ai donnée (NDLR: durant son discours). De plus, elles ne sont pas converties en valeur dans le monde réel. Elles ne peuvent exister que dans le monde numérique – c’est l’élément que beaucoup de ces définitions de « jeux d’argent » prennent en compte. Il n’y a pas un chemin de sortie pour en faire quelque chose en dehors du jeu.«
Et il ajoute:
« Nous avons ces deux raisons présentes, principalement, pour les loot boxes et les transactions dans le jeu autour de cette industrie. Donc, prendre en compte une ou deux réactions excessives isolées, voir à quel point ces réactions excessives ont joué pour un ou deux gouvernements, puis en faire la norme et le faire à l’échelle de l’industrie? Cela ne sera pas productif pour cette dernière… ou pour les joueurs.«
Sympathique pour les gouvernements précités… non? Et vous, pensez-vous que l’ESA ait raison?