La nouvelle a fait l’effet d’un électrochoc hier matin: Kaz Hirai, le charismatique PDG de Sony, a décidé de démissionner alors que la société va amorcer un nouveau tournant stratégique après avoir connu ses bénéfices les plus élevés jamais enregistrés.
Pour le remplacer, il nomme Kenichiro Yoshida, son bras droit et Chef Financier, en qui il a toute confiance… mais qui pourrait bien donner à la compagnie une toute autre vision que celle d’investir et de miser son principal apport d’argent sur la PlayStation.
Ce sont nos confrères de Venturebeat qui jettent ainsi un pavé dans la mare en titrant: « Kaz Hirai démissionne en tant que PDG de Sony, mettant un terme au règne de la PlayStation« !
Un titre lourd de sens mais qui tient la route au vu du parcours de ce cher Kaz, qui a commencé chez Sony Computer Entertainment America et a lancé… la première PlayStation en 1994!
Par la suite, Hirai a carrément pris la place du créateur de la PlayStation, Ken Kutaragi, en 2007, avant de devenir le PDG de Sony et de nommer Andrew House comme boss de toute la branche PlayStation.
Bref, notre homme a l’ADN PlayStation dans le sang depuis ses tous débuts, et l’avoir à la tête de Sony a permis d’allouer énormément de budget pour le jeu vidéo, avec les résultats que l’on connaît aujourd’hui et une PlayStation 4 qui domine le marché.
Seulement voilà, son remplaçant, Mister Yoshida, est revenu chez Sony il y a seulement 4 ans, après 14 années à travailler chez So Net, et est totalement étranger à l’actualité vidéoludique et à la branche PlayStation actuelle.
Ne risque-t-on pas de voir notre homme s’intéresser à d’autres secteurs et délaisser quelque peu la marque PlayStation qui, pour l’instant, fonctionne plus que bien? On a déjà vu qu’un mauvais PDG pouvait entraîner des résultats désastreux pour tout une gamme de console, comme ce fut le cas avec Don Mattrick chez Xbox notamment.
Bref, on croise les doigts pour que Kaz Hirai briefe son poulain comme il faut, histoire que Sony continue sa politique PlayStation de jeux First Party notamment.
Kaz, au nom de toute la rédaction, on doit bien t’avouer que… tu vas nous manquer…