Prévu pour débarquer dès demain sur Steam à moins de 45€ après une période d’accès anticipé d’une année, laquelle a permis de faire évoluer le soft dans le bon sens, le partiellement Kickstarté Divinity: Original Sin 2 est attendu comme le messie par les fans de RPG recherchant une liberté d’action jamais vue jusque-là. Il est vrai qu’avec le premier épisode, les petits belges de Larian Studios avaient littéralement reproduit sur écran les sensations d’un vrai jeu de rôle papier, mais cette suite va encore plus loin, comme nous nous en sommes rendus compte à la Gamescom 2017!
C’est avec l’exalté Michael Wetzel, Chef des Relations Publiques chez Larian Studios, comme guide que nous avons pu avoir un aperçu des nombreuses nouveautés plutôt folles de Divinity: Original Sin 2 par rapport à son aîné, lequel avait pourtant déjà fait très fort en matière de liberté d’action et de gameplay stratégique à souhait.
Graphiquement, la représentation visuelle n’a pas changé et privilégie toujours une vue de haut 3/4 intégralement en 3D pour une très bonne visibilité et des jeux de caméra bien sentis, sans parler de nombreux effets visuels supplémentaires (flammes, eau, particules) qui donnent un côté encore plus immersif à cette suite. Au rayon des excellentes featurettes, Original Sin 2 permet d’entrée de jeu la possibilité de jouer à quatre en simultané contre deux pour l’opus précédent, que ce soit en écran splitté ou totalement online. Et chacun fait réellement sa vie, pouvant se balader où bon lui semble sur l’immense map du soft!
Si cette présentation ne nous a pas expliqué l’histoire ou les bases du titre (grosso modo, vous êtes un Ensourceleur renégat qui va devoir sauver Rivellon 1000 ans après les événements du premier opus, point!), nous avons pu longuement nous attarder sur de nouvelles mécaniques de gameplay qui offrent des situations plutôt amusantes. Comme toujours, le scénario propose des dizaines d’embranchements même en mission annexe, faisant compter chaque décision à mesure que l’environnement et les NPCs réagissent à votre groupe.
Cela se traduit notamment par le choix de votre race, dont les lézard et les Undead viennent grossir les rangs aux côtés des classiques humains, nains et elfes! Chaque race à son background et ses inimitiés avec les autres, sans compter que vous pourrez prendre le contrôle de héros déjà prédéfinis (les Origins) parmi lesquels Fane, un « Eternal » Undead à tête et corps de squelette qui ne peut mourir, ce qui a le don de faire fuir la population (hors période Halloween…).
Rassurez-vous, ce cher Michael s’est amusé à tuer un NPC et utiliser un pouvoir de « shapeshifter » sur ce dernier pour lui voler… son visage. Idéal pour se faire de nouveaux amis, non? D’autant que ce pouvoir permet de s’accaparer les avantages et skills de la victime, permettant par exemple de devenir un nain pour obtenir des réductions chez le marchand de la même race. Autant malsain que jouissif.
Notre hôte nous a également présenté un système de surnoms (tags) à choisir lors de la création de personnage, qui impactera directement sur les choix de dialogue pour l’aventure, ainsi qu’un instrument de musique à attribuer à votre héros et qui, s’il n’aura aucune incidence sur le gameplay, pourra se faire entendre directement au travers de la bande-son du titre.
Bien entendu, on retrouve les points de stats à attribuer mais, chose plutôt innovante: aucune classe! A vous de forger votre propre héros en lui faisant manier des armes de prédilection pour améliorer ses compétences, sa magie, ses aptitudes de voleur etc… On nous annonce ainsi pas moins de 200 compétences de base et sortilèges!
Par la suite, ce cher Michael nous a proposé une petite séquence de vol à l’étalage par un membre du groupe, qui s’est ensuite empressé de cacher son larcin dans le sac à dos d’un compagnon (contrôlé par un autre joueur), avant de faire accuser ce dernier pour l’envoyer en prison. Quand on vous disait que la liberté d’action était phénoménale!
Il nous le prouve encore en nous expliquant les diverses façons de sortir du cachot: que vous décidiez en tant qu’elfe de « manger » les cadavres présents dans la pièce pour visualiser leurs souvenirs et apprendre un moyen d’évasion ou encore que vous optiez pour la téléportation dans le dos du garde (à moins que vous ne décidiez de soudoyer ce dernier), on a l’impression que la seule limite imposée par le jeu, c’est celle de votre imagination… et chaque situation est de la même trempe.
Sans parler des combats au tour par tour qui demanderont pas mal de notions stratégiques et jouiront, comme le premier, d’effets climatiques et élémentaires plutôt poussés (jetez un arc électrique alors qu’il pleut… vous allez rire!) ainsi que d’une mise en scène vraiment impressionnante pour les pouvoirs spéciaux. De plus, une nouvelle donnée fait son apparition, la « mémoire », laquelle vous empêchera d’utiliser l’intégralité de vos sorts en combat. Il faudra donc bien sélectionner ceux dont vous voulez vous souvenir en affrontement.
Que du bon donc, et nous n’avons même pas abordé le mode arène pour du JcJ en équipes de quatre ou encore le fait que TOUS les dialogues du jeu seront doublés!
Et il y a encore tant de choses à dire tant Divinity: Original Sin 2 s’annonce encore plus cultissime que son aîné, nous offrant toute la liberté d’un jeu de rôle papier, clavier/manette en main! Une aventure épique s’annonce dès demain, ne la ratez pas!
La bande-annonce
La Note Preview N-Gamz: 4,5/5