EA tente depuis quelques années de se racheter une conduite après que la Communauté des gamers lui ait collé, au même titre qu’Activision, l’étiquette de « pompe à fric » au regard de sa politique vidéoludique.
Si les détracteurs trouveront bien entendu toujours à y redire, on peut citer par exemple le fait que Star Wars Battlefront 2 proposera toutes ses maps, héros et modes supplémentaires gratuitement (bon ok, il générera de l’argent autrement, par des microtransactions de loot boxes), mais aussi les add-ons « tout gratuit » de Titanfall 2 ou même la résurrection d’une licence très appréciée, Mirror’s Edge, malgré son flop sur PS3 et Xbox 360.
De fait, c’est Laura Miele, la Vice-Présidente Executive d’EA, qui nous explique ce qui a bien pu se passer pour modifier le visage de cette société, en nous parlant du… NPS!
Ainsi, EA a décidé de se baser dorénavant sur ce fameux « Net Promoter Score » de ses produits, qui calcule en gros le degré de recommandation que vous donneriez à un jeu s’il vous plaît, plutôt que sur… les profits financiers! Bref, il mesure votre engagement et votre satisfaction sur les softs!
Ainsi, Miss Miele déclare:
« Nous ne nous fixons plus sur les revenus engendrés par le jeu. Le NPS est dorénavant la mesure n°1 pour nos softs. Nous mesurons donc maintenant le sentiment et l’engagement du joueur, ce qui a pris le pas sur les dollars et les unités vendues. Cela a fait évoluer la façon dont les gens perçoivent nos jeux et, en fin de compte, comment ils perçoivent EA. Ce changement dans notre façon de penser est apparu au fur et à mesure que nos jeux allaient vers le modèle des services live (NDLR: dont Anthem devrait être l’aboutissement d’ailleurs).«Â
Une bien belle mentalité, dont certains éditeurs devraient prendre exemple… si tant est qu’EA la suive jusqu’au bout.