Le Boss d’Activision Eric Hirshberg s’est tout récemment entretenu avec nos confrères de Polygon au sujet du tout nouveau Call of Duty, alias WWII, dont la présentation officielle aura lieu ce soir (19h) en livestream, tandis que la sortie est prévue pour le 3 novembre prochain sur Next-Gen et PC
Il revient ainsi, en parallèle, sur l’accueil très mitigé du public face à Infinite Warfare, en indiquant: « Je pense que l’on peut à la fois dire qu’Infinite Warfare fut un jeu de très haute qualité sur lequel Infinity Ward a fait un boulot incroyable pour que le jeu offre un haut niveau de créativité, mais aussi qu’il puisse s’agit du mauvais jeu au mauvais moment pour obtenir le bon rythme avec le public et la culture (vidéoludique) à cet instant«Â
Il explique ainsi qu’avec des délais de développement et un roulement de trois ans entre les trois studios en charge des Call of, avoir une vision d’avenir est plus complexe et il arrive donc de tomber à côté de la tendance du marché. Ainsi, Infinite Warfare a été initié en 2013, à l’époque ou les FPS futuristes étaient rois, pour débarquer en 2016, là où le marché en avait marre des joutes spatiales et voulaient revenir à un conflit plus réel.
Du coup, avec WWII, ils ont juste eu un an de retard sur la tendance opérée par Battlefield I, et c’est pour ça que Mister Hirshberg nous dit: « Il y a trois ans, quand nous avons décidé qu’il était temps de revenir à nos racines, nous ne pouvions pas savoir que l’année où nous lancerions WWII serait l’année qui verrait fleurir de nombreux films sur la Seconde Guerre Mondiale au ciné et qu’il y aurait déjà des concurrents vidéoludiques de retour sur le conflit historique«Â
Il conclut: « Je pense que Call of Duty WWII trouve le juste équilibre entre rester familier mais offrir assez de fraîcheur pour ne pas être ennuyant. Quand vous trouvez cet équilibre, c’est là que vous obtenez les meilleurs jeux, la meilleure réponse des fans et les meilleurs résultats. Je pense que cette année fait partie de celles où l’on sent qu’on a le bon jeu, au bon moment et avec la bonne équipe.«Â
Et bien on vous confirmera tout ça ce soir après 19h, cher Eric!