Avant d’être révélée officiellement en octobre 2016, la Nintendo Switch a tout d’abord déchaîné les passions des gamers en attente de renouveau vidéoludique chez Big N depuis la très mitigée Wii U. Et puis il y a eu les interrogations suite à la diffusion du trailer nous promettant une console de salon « portable ».
Mais c’est surtout la divulgation de son line-up de sortie et de son prix chez nous (329 Euros) qui a refroidi de nombreux fans, lesquels se demandent encore où sont les portages des gros jeux actuels hormis Steep et Fifa 17.
Heureusement, le constat est loin d’être catastrophique, et la bête débarque avec un argument de poids pour sa sortie grâce à l’incroyable The Legend of Zelda: Breath of the Wild, mais beaucoup de joueurs se demandent si la machine parviendra à effectuer un bon lancement et, surtout, à faire oublier les ventes largement décevantes de la Wii U.
Les analystes de DFC Intelligence semblent croire que ce sera le cas et que la Switch s’écoulera à pas moins de 40 millions d’exemplaires d’ici à fin 2020, soit en moins de quatre ans. Cela peut sembler plutôt optimiste, sachant que la Wii U n’a fait « que » 13,6 millions sur la même période, mais la firme nous explique pourtant qu’ils ont revu leurs prévisions à la baisse en proposant ce chiffre.
Ainsi, le patron de DFC nous dit: « La Switch est un hardware convaincant qui pourrait potentiellement atteindre un marché bien plus large que ses concurrentes. Cependant, étant donné le nombre limité de jeux à la sortie et la mauvaise réputation acquise ces derniers temps par Nintendo chaque fois qu’il a lancé un nouveau produit (la NES Mini, ça vous fait toujours cauchemarder?), nous avons tempéré nos prévisions pour être un peu plus conservateur.«Â
Si ces 40 millions peuvent toujours paraître optimistes, c’est vraiment ce que l’on souhaite à Nintendo histoire de se relancer dans la course des consoles de jeu et nous livrer des exclus dont lui seul à le secret (NDNeo: à commencer par Xenoblade Chronicles 2, LE Must-Have de la console à n’en pas douter).