Nos confrères de GamesBeat semblent avoir mis les pieds dans le plat dans l’éternel débat sur la puissance de la Nintendo Switch, la nouvelle console hybride du géant nippon, censée débarquer chez nous en mars 2017.
Ainsi, alors que certaines rumeurs mentionnaient des spécifications techniques proches de la PlayStation 4, deux sources dites « fiables » nous indiquent que l’on en sera assez éloigné, la faute au choix du processeur effectué par Nintendo. Ce dernier aurait en effet opté pour un Nvidia Tegra Maxwell, techniquement dépassé (2014), au détriment de la gamme Tegra Pascal, lancée au milieu de cette année.
Deux raisons à cela: l’incorporation des microprocesseurs Pascal aurait forcé Nintendo à décaler la sortie de sa machine, et donc à rater la fin d’année fiscale 2016-2017, en plus du fait que le Maxwell est moins énergivore, moins onéreux à produire et chauffe beaucoup moins que son petit frère. Le fait que la Switch soit en partie portable ne permettait donc pas au constructeur d’attendre la miniaturisation et l’optimisation du Pascal pour le rendre plus « transportable ».
Résultat des courses: même customisé, le microprocesseur de la Nintendo Switch ne devrait lui fournir qu’un seul teraflop de puissance, ce qui lui fait avoisiner… la Xbox One et ses 1,31 teraflops. On est loin de la PS4 et ses 1,8 Teraflops… et encore plus de la PS4 Pro qui carbure à 4,2 teraflops. Quant à comparer la Switch avec la future Scorpio de Microsoft, ahem.. on va éviter.
Bien entendu, d’autres composants pourront soulager le microprocesseur dans ses calculs et permettre à la Nintendo Switch de nous offrir des softs plutôt jolis, mais on sera loin de la 4K et des performances visuelles des derniers triple A Next-Gen comme Uncharted 4 ou encore Horizon Zero Dawn.
Nous aurons bien entendu confirmation (ou infirmation) de ces rumeurs lors de la présentation officielle de la machine en janvier prochain!