En 2008, NC Soft balançait les premiers screens de son prochain MMORPG : Blade & Soul, un projet imaginé par Jae-Hyun Bae, directeur de production à qui l’on doit Lineage II, et brillamment designé par Hyung-Tae Kim, directeur artistique mondialement connu pour son somptueux travail sur Magna Carta. Quatre années plus tard, le jeu sortait en Corée du Sud pour le plus grand plaisir des fans. Nous sommes à présent fin 2015, et le deuxième week-end de Beta-test pour les U.S.A. et l’Europe vient tout juste d’avoir lieu le week-end dernier. Tatie Lady, en bonne écumeuse de MMO, était bien entendu de la partie ! Vous êtes parés ? La preview de Blade & Soul, c’est maintenant !
Présentation en règle !
Derrière Blade & Soul, se cache NC Soft pour l’édition et le développement. Dire qu’ils sont bien connus est un euphémisme puisqu’on leur doit des titres cultes comme Lineage ou encore Guild Wars 1 et 2, mais également Aion ou encore Wildstar. Bref, quand on parle de MMORPG, autant dire qu’ils en connaissent un rayon.
Niveau scénario du jeu, oubliez la fantasy, la science-fiction, le médiéval… et accueillez à bras ouverts un univers asiatique qui fleure bon la mythologie de l’extrême orient. De fait, dites adieu aux sorts et attaques des classes que vous aviez l’habitude de pratiquer pour saluer comme il se doit… les arts martiaux ! Votre histoire commence donc paisiblement dans votre petit coin de verdure et de sérénité qu’est votre école de combat. Malheureusement, les choses ne sont pas faites pour durer, et après quelques événements tragique que je ne vous spoilerais pas ici, vous devrez partir en quête de la Twilight Sword, une épée surpuissante appartenant autrefois à votre sensei.
J’ai testé pour vous…
Le soft vous propose quatre races : les Lyn, les Gon, les Yun et les Jin. Celles-ci ont une grande importance puisque certaines classes leur seront exclusivement réservées. Justement, parlons des classes : au nombre de sept, elles sont plutôt hétéroclites puisqu’on peut y trouver le Maître du Sabre, le Destructeur, le Gardien de la Nature, le Maître des Eléments, celui du Kung-fu et la Lame Dansante. Un week-end de Beta étant malheureusement trop court pour les manier toutes, j’ai choisi de me concentrer uniquement sur le Gardien de la Nature et le Maître des Eléments.
Le premier cité est accompagné d’un familier : un chat. Seule la race des Lyn peut incarner cette classe. Descendants des Qilins, des animaux légendaires réputés pour leur malice, ils sont « Choupinous », petits, avec des oreilles pointues et une queue, apportant clairement une dose de fraîcheur dans le jeu. Mais revenons à notre classe : alors que vous enverrez votre familier foncer sur l’ennemi, le Gardien, lui, restera principalement à distance. Attaque ou soin, il est polyvalent et facile à manier d’emblée, bien qu’au fur et à mesure de la montée en niveaux et du développement de l’arbre de compétence, il se révèle bien plus technique à jouer qu’il n’y paraît.
Le Maître des Eléments, quant à lui, est une classe de distance également, qui frappe fort et ce même en déplacement. Les combos sont nombreux ainsi que les altérations. Elle est ouverte aux Lyn et aux Yun. Petite particularité, la race des Yun est uniquement féminine (et nope… je ne sais pas comment elles se reproduisent !). Descendantes du Phénix, elles sont tournées vers la méditation et l’enseignement.
I know Kung-Fu!
Si j’ai retenu quelque chose de l’utilisation de ces deux classes, c’est très sincèrement la fluidité et la rapidité des combats. Tout s’enchaîne merveilleusement bien, avec classe et panache. Petit bonus non négligeable, les apparences des compétences sont somptueuses !
Hors combat, le gameplay reste speed et lisse. Vous avez toujours rêvé de vous déplacer comme ces héros de films asiatique en flottant dans les airs ? Blade & Soul le permet ! Courir sur l’eau est également possible, dans la limite de votre barre d’endurance bien entendu. On sent nettement l’influence Wuxia qui a prédominé durant le développement.
« On ne s’est pas déjà croisé quelque part ? » « Non, impossible ! »
La création des personnages de Blade & Soul est tellement ouverte qu’il faudra franchement mettre de la mauvaise volonté avant de croiser votre jumeau en jeu. L’interface de base n’est pas ce qu’il y a de plus optimisée mais la possibilité de la remanier à notre sauce de A à Z et de façon très simple change immédiatement la donne. La mini-map, quant à elle, est très lisible.
Ingame, tout est fait pour vous faciliter la vie, que ce soit le système d’upgrade des armes, l’apprentissage des nouvelles compétences ou combos, la recherche de groupe, les instances, … En clair, vous êtes là pour passer du bon temps, pas pour vous casser la tête, et NC Soft l’a bien compris !
Wahou… mais c’est joli dans le coin !
Techniquement, les développeurs nous offrent, avec Blade & Soul, un soft à la qualité visuelle et sonore juste… fabuleuse ! Les décors sont magnifiques et changent radicalement d’une zone à l’autre, permettant de ne pas se lasser. Le character design est superbe, l’animation impeccable, et les effets spéciaux flattent la rétine.

Techniquement, Blade & Soul est superbe. La poésie asiatique qui se dégage des décors est assez incroyable
La bande-son, quant à elle, nous immerge un peu plus dans cette ambiance asiatique si particulière (si jamais les arches et l’architecture locale n’avaient pas suffit). Enfin, signalons le très faible nombre de bugs rencontrés (jamais gênants) et l’absence totale de lags ou de soucis de connexion. Bref, un week-end optimisé pour la découverte du jeu dans les meilleures conditions.
Premier contact concluant
Blade & Soul a su se faire attendre, désirer même, mais au premier coup d’œil, l’attente valait le coup ! Beau, chronophage et facile à prendre en main, le soft balance du lourd dès le départ et promet de bons moments dans un univers asiatique quasi onirique. Arrivant prochainement au format free-to-play, vous pouvez déjà craquer pour un des packs fondateurs qui vous permettra, en plus de divers bonus, d’accéder à toutes les Betas prévues (comptez sur moi pour vous faire un compte-rendu de chacune d’elles si vous ne franchissez pas le pas, bien sûr).
La Note Preview N-Gamz: 4/5