Chères lectrices, chers lecteurs,Â
Si vous avez la joie de me lire régulièrement, c’est surtout grâce à mon idole, et mon ami, Gilles Verlant, qui nous a quittés durant la nuit du Jeudi 19 septembre 2013.Â
Son humour, sa bonne humeur, et sa manière de raconter les choses m’a très tôt fait aimer son travail.Â
J’ai vite sympathisé avec lui, quand il animait sur OuiFM « L’Odyssée du Rock », quand j’envoyais des propositions de titres en réponse aux thématiques qu’il lançait à l’antenne.Â
Et ça faisait chaud au coeur quand il remerciait ses fans pour leur contribution à l’émission.Â
Car Gillou était humble, disponible.
C’était un mec en or, une crème.
Et même mieux que ça : il était belge !Â
Malgré sa grande culture, et son professionnalisme. C’était, pour moi, le modèle même du parfait journaliste.
Toujours à l’écoute, et de bon conseil.Â
Il m’a félicité et encouragé quand je lui ai dit que je voulais faire du journalisme amateur.Â
D’ailleurs, quand j’ai du mal à faire une critique musicale, je pense à sa manière de travailler pour me donner du coeur à l’ouvrage.Â
C’est parce qu’il était boulimique de travail -et non arriviste comme le prétendent des connards- qu’il en est arrivé à faire des émissions comme « Les enfants du Rock », « Pop Machine » ou « Nous nous sommes tant aimés ».Â
N’oublions pas « Taratata » dont il a fait la voix off durant de nombreuses années.Â
Et je ne citerais pas tous les livres qu’il a écrits,  ou coécrits, en plus des collections qu’il a dirigées. Car il aimait son métier et la musique, nous faisant adorer certains artistes, nous faisant (re)découvrir certains classiques incontournables du rock.Â
A mon ami, mon mentor,
Qui étais un mec en or
Mon copain Gilles VerlantÂ
Tu laisseras un trou béant
Ta triste disparition
Me laisse sans inspiration
Passe-lui le bonjour
Quand tu verras Gainsbourg