VPCOM représente de nombreux développeurs et éditeurs, et c’est à nouveau grâce à eux que nous avons pu approcher Big Ben Interactive, éditeur de World Rally Championship 3, lors de cette Gamescom. Au travers d’une présentation entièrement jouable du titre, nous en avons appris beaucoup sur cette simulation automobile reprenant les coureurs et les écuries officielles du championnat et qui devrait, selon toute vraisemblance, être bien accueillie lors de sa sortie prévue en octobre sur PS3, PC et XBox 360.
Tout d’abord, il faut savoir que le second opus de la franchise développée par Milestone avait été très mal reçu par les joueurs et la presse, ce qui a poussé le développeur à revoir sa copie de A à Z. Les programmeurs sont donc repartis de zéro avec un nouveau moteur de jeu et des idées originales pour tenter de concevoir la simulation de rallye ultime. Tout d’abord, il se sont penchés vers les modes de jeu, une des exigences fondamentales des gamers.
Le soft compte donc désormais trois types de gameplay différents : Road To Glory, WRC Experience, et Multi. Si le WRC Experience qui comprend la spéciale, le rallye unique et le championnat est déjà connu des fans de la série, la grosse innovation vient réellement du Road To Glory, qui pourrait s’apparenter à un mode carrière scénarisé. Vous créez votre équipe et vous prenez part aussi bien à des courses classiques qu’à des défis inattendus comme un rush contre un hélicoptère ou un concours de dérapages pour renverser des caisses, par exemple. Le but est de se faire un nom dans la hiérarchie des coureurs automobiles, et le tout m’a furieusement rappelé ce qui avait été fait sur un SSX next gen notamment. D’autant qu’il est possible de conduire d’anciennes voitures de rallye commela Subaru Impreza, ce qui n’est faisable que dans ce mode. Bref, ça donne vraiment envie de se lancer, d’autant qu’on nous promet une bonne dizaine d’heures de jeu pour boucler ce RTG et dix autres pour terminer l’intégralité du soft qui comprend tout de même treize rallyes et cinq Super Spéciales pour trois classes de puissance de voitures, 54 circuits et 83 tracés. Il y a de quoi faire, c’est certain.
Au niveau de l’option Super Spéciale, pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe, il s’agit de course en un contre un dans un circuit fermé, les candidats ayant chacun leur tracé. Les développeurs n’ont pas voulu copier des softs comme Dirt Showdown et le contact avec un autre véhicule n’est pas à l’ordre du jour, ce qui permet par exemple un mode « multi » local dans lequel chaque joueur doit se passer la manette pour piloter et faire son temps, le ghost du meilleur apparaissant devant les concurrents. Il est vrai qu’en rallye, personne ne court en même temps qu’un autre, la logique est donc respectée, au détriment des amateurs de chocs frontaux^^.
Mais rassurez-vous, il va néanmoins y avoir de la casse, le jeu gérant de façon plutôt convaincante les dégâts sur votre véhicule. Tôle froissée, amortisseurs HS, freins morts et autre moteur qui fume, tout y passe et vous pouvez régler la gestion des chocs sur 3 niveaux. Autant dire qu’une petite touchette avec un platane au dernier niveau de dégâts et c’est la fin assurée de votre course. Heureusement, un système de flashbacks paramétrables de 0 à 8 permet de faire marche arrière, même si en contrepartie de l’utilisation, le score en fin de parcours s’en ressent. Le mode online, quant à lui, permet jusqu’à 16 concurrents de comparer leur temps, chacun effectuant son tour en même temps que les autres, sur les circuits classiques du championnat ou les super spéciales (seulement deux joueurs online pour ce dernier mode).
Enfin, en termes de sensations de jeu pures et après avoir pu tester un long tracé rocailleux, on peut affirmer que les développeurs ont vraiment travaillé d’arrache-pied pour offrir une direction réaliste. La voiture n’est pas une caisse à savon et les reprises sont très nerveuses. Les quatre vues offertes sont toutes parfaitement jouables, mais c’est clairement la vue interne qui offre le plus de sensations. Dommage, par contre, que le jeu soit graphiquement en deçà de ce qui se fait aujourd’hui sur next gen. On a pas mal d’aliasing et les textures ne sont pas au mieux de leur forme, mais la modélisation des véhicules est convaincante. Par contre, sur le plan sonore, rien à redire. Le bruit du moteur, le crépitement des graviers sous vos pneus, la gomme qui chauffe sur l’asphalte, tout est criant de réalisme. Un vrai travail d’orfèvre.
Cette présentation de WRC 3 nous aura donc clairement rassuré sur le potentiel du titre à se faire une place de choix dans le cÅ“ur des gamers adeptes de la simulation de rallye. Alors oui, graphiquement le soft est perfectible, mais les efforts effectués par Milestone pour rendre son bébé attractif et complet en terme de gameplay ont vraiment porté leur fruit et il nous tarde de pouvoir tester le jeu plus en profondeur, croyez-nous, d’autant qu’en plus d’une sortie sur PC, XBox 360 et PS3, le soft sera également disponible par la suite sur la Vita.Durallye de choix où vous voulez, quand vous voulez, ça ne se refuse pas ! Et c’est parti pour le dernier trailer en date du titre et mes impressions, as usual^^.
Trailer: What Makes A Driver?
Mes impressions à chaud