Doobic Game Studios n’est pas un inconnu sur la scène des free-to-play FPS moderne. En effet, c’est à ce sympathique développeur sud-coréen adepte du first person shooter que nous devons le très apprécié Combat Arms, sorti sur PC en 2009. Encore actif aujourd’hui grâce au support constant apporté par les programmeurs, le jeu n’a eu de cesse d’évoluer pour proposer 32 maps à présent. Il était temps pour Doobic de prendre la relève de ce titre et c’est exactement ce qu’ils font avec Shadow Company : The Mercenary War.
Accompagné de deux représentants de Nexon, nous avons pu assister à la présentation du jeu dans une salle équipée de deux ordinateurs. Au début, on nous a explicité le soft par une série de slides nous renseignant sur les spécificités du titre. Au menu : de l’unreal engine 3, un moteur très utilisé sur consoles next gen et qui est à l’œuvre sur Shadow Company afin de proposer un rendu graphique réaliste et des effets climatiques variés, mais également un contexte historique original puisqu’on nage en pleine guerre de mercenaires et non dans un classique USA VS Terroristes. Le soft permet également des affrontement à 24 joueurs, répartis en 4 clans de 6 mercenaires. Devant l’inquiétude perceptible de l’assemblée face au « foutoir » que ce type de gameplay peut provoquer, on nous a assuré que ce serait différent avec ce Shadow Company (ce qu’on aurait bien voulu expérimenter).
Le jeu arbore également une cinquantaine de combat skills dont des boucliers et des largages de bombes ou des tirs d’hélicos, mais également des modes de jeu inédits, dont un Black Money Mode, sorte de capture du drapeau revisitée. Pensez-donc : un sac d’argent est largué sur un point aléatoire de la carte, le but des joueurs est de le récupérer et de le ramener à sa base, mais il doit au minimum le garder une minute sur lui. De quoi augmenter fameusement le stress et le degré d’infiltration à observer si l’on veut s’en sortir avec les honneurs.
En termes d’avatar, les développeurs ont mis au point un système de mercenariat qui correspond aux classes que l’on peut retrouver dans les autres softs, ici appelés Richman ou Buddy par exemple, avec des options de personnalisation poussées (bérets, casques, pantalons, armures), le tout entièrement gratuitement. Les armes sont modulables sur 9 points précis, que ce soit la hanse, la gâchette, le viseur, le chargeur ou encore le canon. Un système d’items à acquérir fait également son apparition avec la possibilité de payer en cash points ou en argent réel. Tout comme pour Warface, dont vous pourrez retrouver la preview sur le site, on nous a promis que les plus fortunés irl ne seront pas avantagés plus que de raison par rapport aux joueurs qui dépensent de l’argent virtuel. De plus, un système de « satisfait ou remboursé » sera implémenté afin qu’une personne qui débourse de l’argent pour s’acheter une arme mais n’en est pas content puisse récupérer sa mise. Shadow Company offre également un sacré soutien aux nouveaux venus, avec des secondes d’invincibilité à chaque respawn pour un joueur qui se serait fait tuer plusieurs fois trop vite. De plus, un système de « channels » est prévu pour regrouper d’un côté les joueurs les plus expérimentés, et de l’autre les newbies, histoire que chacun puisse jouer en toute sérénité sans se prendre un headshot toute les millisecondes.
Au niveau des maps, cinq sont disponibles actuellement, toute prenant place dans un pays différent comme l’Italie ou les USA. Les développeurs souhaitent implémenter des cartes spécifiques à chaque région dans laquelle le jeu sortira, comme une carte de Cologne pour l’Allemagne, par exemple. Quand on voit le suivi qu’il y a eu à ce niveau pour Combat Arms, on ne peut que leur faire confiance.
Direction le jeu à présent, avec un match en 1 contre 1 sur la plus petite carte du titre : Rooftops, qui retranscrit les toits d’un immeuble. L’occasion de constater qu’il existe 5 slots « presets » de personnages, qui sont autant de configuration possibles de votre avatar que vous pouvez sélectionner en combat par pression sur les touches F1 à F5. Idéal pour changer d’approche et opter pour telle ou telle personnalisation en plein gunfight. Doobic veut du dynamisme lors des joutes, et nous le prouve également par divers mouvements comme une glissade, chose inédite pour un mmofps, mais également des animations réalistes lorsqu’on saute au-dessus d’un obstacle, allant même parfois jusqu’à faire plonger le personnage. Les plus grosses skills qui nous ont été montrées sont assez impressionnante, avec notamment l’appel à l’aide d’avions de chasse pour littéralement submerger la zone adverse de tirs. Jouissif.
L’affrontement touchant à son terme, le temps des statistiques est venu et là , force est de constater que les petits gars du studio de développement sont amateurs de chiffres. Par rapport à la concurrence, le jeu fourmille littéralement de nombres! Des stats par arme (précision, headshots, utilisation) et par map (nombre de fois joué, nombre de morts, skills préférées sur tel type de terrain) qui permettent de tout connaître de son statut mais aussi de celui de son adversaire, comme la carte sur laquelle il a le plus de difficultés, par exemple, ou la skill qui le tue le plus souvent. Idéal pour mettre au point des tactiques de déstabilisation poussées. Dernière précision offerte par les développeurs : un système de 100 défis à remplir pour se voir octroyer des points d’XP supplémentaires (tuer 500 ennemis, faire trois headshots d’affilées, etc…) et l’impossibilité de conduire des véhicules (dommage).
Shadow Company promet donc de bien belles choses sur le papier, malgré un aspect graphique moins innovant que les ténors du genre. Dommage que nous n’ayons pas pu, au cours de cette présentation, tester du vrai combat de masse à 24 joueurs, le un contre un étant terriblement limité pour se rendre compte du potentiel du soft. L’open bêta étant prévue pour fin d’année, soyez surs que nous reparlerons du titre plus en profondeur une fois que nous aurons pu nous y adonner plus longuement. En attendant, voici le trailer exclusif du soft diffusé à l’occasion de la Gamescom et mes impressions à chaud!
Trailer du soft
Mes impressions à chaud