Le Made in Asia ! Un nom qui résonne dans l’oreille des fans belges de japanimé comme un chant de sirène en mer Egée. Et pour cause : en l’espace de trois éditions seulement, ce salon dédié à l’univers du manga, du cosplay, de la découverte asiatique et du jeu vidéo a su s’imposer comme le plus gros événement de l’année dans le Plat Pays. Vous comprendrez-donc aisément qu’N-Gamz ne pouvait rater le coche pour la quatrième itération de ce « MIA ». Je me suis donc rendu le samedi 31 mars dernier avec Arnaud, notre cadreur de l’extrême, au Palais 10 du Heysel à Bruxelles, pour voir si cette nouvelle cuvée tenait à nouveau toutes ses promesses. Le verdict dans les lignes qui suivent !
Après une entrée au salon relativement aisée (malgré la non-distribution d’accréditation presse par le comité organisateur), le ton est vite donné puisque les visiteurs pénètrent dans une « salle d’attente » qui n’est autre qu’un immense hall d’exposition où trône une imposante scène centrale. Là , un groupe de Taiko (percussions japonaises), nous offre une démonstration de son talent en faisant résonner en cœur des tambours cérémoniaux. Ça prend aux tripes, ça donne des frissons, et l’assistance avait littéralement de quoi être subjuguée par l’énergie de ces artistes traditionnels. La preuve en vidéo:
Passé cet intermède sonore plus que grisant, le salon ouvre enfin ses portes : il est 10h du matin et la fête va se prolonger jusque 18h30, avec une foule non stop comme en atteste notre cliché. Le salon en tant que tel se décompose, comme l’année précédente, en zones distinctes nominatives, inspirées de lieux japonais. Nous avons ainsi, de l’entrée jusqu’au fond du palais : Shinjuku, Harajuku, Ikebukuro, Kinkakuji, Akihabara, et Shibuya.
Afin de ne pas vous faire un article surchargé qui reprendrait de haut en bas la description de chaque zone, j’ai préféré vous mettre un lien vers des articles séparés pour chaque lieu, de même que pour le fameux podium précité dans le palais d’entrée, haut lieu du cosplay sur les deux jours que compte le MIA. A vous de faire votre choix pour découvrir, comme si vous y étiez, ce salon hors norme.
– Shinjuku : le paradis des boutiques
– Harajuku ou la mode nippone
– Ikebukuro : le centre des associations et fanzines
– Kinkakuji : la place aux activités traditionnelles, les dédicaces et les expos
– Akihabara : le quartier des jeux vidéo
– Shibuya ou les activités modernes
– Le big podium et le cosplay au MIA 4 (contest et dans le salon)
– Les interviews :
Vous avez visionné tous les liens ? Il ne nous reste plus qu’à nous quitter et à se donner rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition de ce salon haut en couleur qui mérite amplement sa réputation de ténor dans le milieu des conventions en Belgique. Moins mercantile qu’un Japan Expo Paris, bourré d’activités à faire, de gens sympas à rencontrer, de projections en avant première et de concerts qui dépotent, le Made in Asia est une expérience unique, à vivre au moins une fois si l’on se dit otaku, geek, ou tout simplement amateur de culture nippone.