Review
Avoir battu le Docteur Connors, alias le Lézard, a rendu Spider-Man vraiment populaire auprès du public. En effet, ce dernier voit à présent notre Tisseur comme un sauveur qui lui insuffle de l’espoir. Mais c’est sans compter sur le fait que Spidey a lui aussi ses problèmes, et qu’il tente désespérément d’allier sa vie normale à celle de super héros. Hélas, le crime ne connaissant jamais le repos, notre homme-araignée va devoir… faire un choix crucial pour son destin.
Peter Parker a une vie « classe »: il a une petite amie géniale, Gwen, des super pouvoirs, et l’adoration de toute la population de Manhattan. Cependant, il n’en reste pas moins « humain », en proie au doute et à ses démons intérieurs. Hanté par le fantôme du père de Gwen, a qui il a promis de la tenir éloignée de lui, il ne sait plus quoi faire. Il en vient à la seule conclusion possible : pour la protéger, il doit rompre, l’effacer de sa vie. Mais tandis qu’il essaie de gérer ses sentiments au travers de préoccupations plus matérielles (tante May, le boulot, …), le temps file et… le mal en profite ! Ainsi Max Dillon, un employé de OsCorp totalement invisible aux yeux du monde, obsédé qu’il est par Spider-Man depuis que ce dernier lui a sauvé la vie, tombe malencontreusement dans une cuve remplie d’anguilles électriques génétiquement modifiées. C’est l’électrocution assurée, mais l’intensité est telle que notre homme en acquiert le pouvoir de l’électricité, changeant par la même sa propre apparence ! Perdu, désorienté, il provoque malgré lui une énorme coupure de courant qui alerte notre super-héros préféré. S’ensuit un combat qui convaincra « Electro » de faire du Tisseur sa cible principale en s’alliant à Harry Osborn, ami d’enfance de Peter, gravement malade et qui pense que le sang de l’homme-araignée a le pouvoir de le guérir. Entre combattre le mal et vivre paisiblement avec Gwen Stacy, Spider-Man va devoir faire un choix important, sans oublier le crédo habituel bien connu des fans : « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ».
On vous le dit de suite, visuellement The Amazing Spider- Man 2 est une bombe ! Bénéficiant de décors somptueux, de jeux de lumière aguicheurs et d’une caméra maîtrisée de bout en bout, le film nous propose des scènes incroyablement belles. Bref, nous avons affaire à un long métrage dont l’aspect technique est tout bonnement grandiose, sans parler de la 3D tout juste bluffante (Jet de toile, projectiles, etc…) qui nous immerge totalement dans l’univers du réalisateur, Marc Webb. Les chorégraphies lors des cascades sont dignes d’un Spider-Man et le côté acrobate du Tisseur fait rêver. Cependant, certaines scènes de combat ne sont pas du même acabit, arborant une rythmique trop « molle » et des ennemis aussi lents que stupides qui pensent sincèrement pouvoir arrêter un super-héros juste en lui tirant dessus à la mitraillette. Euh, les gars, c’est comme attaquer un ours avec un cure-dent: c’est stupide et vraiment dangereux ! Citons également un jeu d’acteur pas toujours au niveau ainsi qu’un scénario qui prend vraiment son temps pour décoller et vous aurez compris que le tableau se ternit quelque peu.
C’est dommage car en dehors de ça le film a de bons atouts à faire valoir comme une ambiance sonore absolument géniale avec des bruitages très réalistes mais surtout des musiques collant parfaitement à chaque scène. Du romantisme, des larmes, de l’épique, toutes les émotions musicales y passent dans un subtil mélange savamment dosé qui nous coupe le souffle auditif et magnifie indirectement le résultat visuel!
The Amazing Spider-Man 2 est donc un bon film pour les fans. Doté d’une bande-son impeccable, de décors superbes et d’un humour dont seul le Tisseur a le secret (même si certains le trouveront gonflant à la longue), le long-métrage pêche seulement par un début très lent et des scènes d’action mollassonnes tant qu’on entre pas dans la dernière demi-heure. Une fois arrivé là, attendez-vous à des combats géniaux et de bons retournements de situation. Par contre, si vous n’êtes pas un adorateur de l’homme-araignée, attendez sagement la sortie en DVD, vous risqueriez d’être déçu par la lourdeur de la première heure.