Vous n’avez jamais eu envie de voir disparaître, même le temps d’un instant, votre petit frère ou votre petite sœur ? Vous savez, un peu à la façon du cultissime film « Labyrinthe » avec David Bowie ? Pourtant, vos parents vous ont toujours dit que vous deviez faire très attention à ce que vous souhaitiez… et bien il faut croire que pour Max, notre ami au crayon magique, la leçon n’a pas été retenue. En effet, voilà qu’il rempile pour une seconde aventure en solo histoire de sauver son frangin kidnappé par un féroce démon ! L’occasion d’en apprendre plus sur ce soft, présenté par Mikkel Martin Pedersen, son lead designer, à la Gamescom2013, et de vous faire une petite preview de ce « Curse of Brotherhood ».
La Malédiction de la fraternité, tout un programme pour ce second opus de Max, dont le premier était sorti… sur Wii. Et oui (désolé, la fatigue, le stress, tout ça…), les développeurs danois de Press Play ont décidé de faire une infidélité à Nintendo (bon, d’accord, Max and the Magic Marker était aussi sorti sur PC et Mac, mais ça ne compte pas) en sortant la suite directe sur XBox 360 en téléchargement, tout en envisageant une éventuelle sortie sur XBox One.
C’est donc après quelques déboires à la Gamescom2013, la présentation du soft par un développeur se donnant en un minuscule point du gargantuesque stand Microsoft (et non en business hall comme de coutume), que nous avons pu mettre la main et nous essayer au gameplay remanié au stick analogique de ce nouveau Max, un jeu de plate-forme/réflexion à scrolling 2D, typé Die and Retry, qui vous permet de créer différents éléments en les dessinant avec votre fidèle marqueur.
Pour être franc, j’avais à peine essayé le premier épisode, mais je me souvenais d’une maniabilité impeccable pour la gestion dudit marqueur grâce au Combo Wiimote/nunchuk. Vous faisiez le geste de dessiner en direction de votre télé et votre œuvre prenait vie. Ici, il va vous falloir utiliser le stick de droite pour faire apparaître votre fluo et le diriger à l’écran, tout en maintenant Y pour tracer, et X pour effacer. Bien moins intuitif, c’est un fait, même si au final, sur des passages lents, ça passe sans soucis. Il n’en est pas de même lorsque vous allez être coursé par des ennemis et que vous devrez agir rapidement avec l’environnement… dommage et frustrant.
En termes d’énigmes, le soft fait dans le retors et l’ultra jouissif une fois que vous avez trouvé la solution. Pas d’aide, même si vous galérez, vous avez Internet à votre disposition alors on ne va pas vous mâcher le travail, non mais ! Dans la peau de Max, le rouquin à la grosse tête (NDLR : N-Gamz adore les roux, et ils ont une âme !), vous allez arpenter différents niveaux que l’on pourrait décomposer en « tableaux » bien qu’il n’y ait pas un fondu entre eux, chacun représentant une énigme à part entière et se terminant en général par une sauvegarde automatique. Vous le verrez clairement apparaître dans ma séquence de gameplay personnel. Vous allez donc très souvent avoir à gérer un monstre ou un rocher qui vous course et un décor qui vous bloque le passage tant que vous ne trouvez pas la bonne interaction avec votre marqueur (qui n’est pas infini), en sachant qu’au moindre contact, Max meurt (même s’il est libre… désolé, à nouveau la fatigue, le stress, tout ça…). Heureusement, un Max et ça repart, et hop vous voilà revenu au checkpoint, grâce à votre stock illimité de vies. Pas de gameover, donc, juste le plaisir de mourir, de re-mourir, de re-re-mourir, le gore épuré de Limbo en moins, avant de trouver la solution à votre cul-de-sac en faisant interagir votre marqueur avec les éléments naturels comme des gerbes d’eau, des flammes ou encore des lianes.
Techniquement parlant, le soft est joli pour de la Xbox, mais sent forcément le titre à petit prix en téléchargement. Les effets de lumière sont corrects, l’animation ne rame pas, mais les mouvements de Max font un peu trop robotisés, sûrement la faute à son look SD qui l’empêche de bouger de façon réaliste. On constate également un léger temps de latence lors des sauts, mais cela devrait être corrigé dans la version définitive.
La patte graphique, elle, est vraiment enchanteresse, avec des déserts et des villes fantômes bercées par les tempêtes de sable, des marécages noyés sous la pluie ou encore de sombres cavernes. Le tout accompagné d’une bande-sonore qui fait le travail, sans être inoubliable, et des doublages anglais très sympathiques.
Bref, cette première approche avec ce nouveau Max nous a vraiment plue, et l’on sent déjà que dès les premiers niveaux les développeurs ont voulu que vous passiez du temps sur les énigmes (confer ma deuxième vidéo, où je galère comme pas possible alors qu’il suffit de retourner la caisse en utilisant la gravité et les deux monticules). C’est réellement cet élément qui fera le succès de ce nouvel opus s’il est parfaitement paramétré, malgré une maniabilité moins fluide que sur Wii, et pour en avoir discuté avec les développeurs et avoir découvert la passion qui les anime, je pense qu’il le sera. Max: The Curse of Brotherhood sortira sur XBox 360 au quatrième trimestre 2013.
Note N-Gamz preview: 4/5
Le trailer du soft
Une phase de gameplay/live
Une énigme pas piquée des vers!