World of Tanks Heat : Une réalité alternative qui ne manque pas de piquant
World of Tanks Heat nous plonge dans une réalité alternative post-Seconde Guerre mondiale, où des technologies avancées redéfinissent la guerre blindée. Les joueurs incarnent des Agents d’élite, des pilotes spécialement entraînés pour manier des tanks expérimentaux aux capacités uniques. Chaque Agent possède une personnalité et des compétences distinctes, comme des frappes aériennes ou des boosts tactiques, ajoutant une couche narrative légère mais immersive. Bien que l’histoire ne semble pas être le cœur du jeu, cette toile de fond futuriste permet à Wargaming de s’affranchir des contraintes historiques pour offrir une vision créative et originale des combats de tanks, où l’expérimentation technologique prend le pas sur la fidélité au passé.
Du 10 Vs 10 pour des combats plus nerveux
Le gameplay de World of Tanks: HEAT marque un virage radical par rapport à son aîné. Exit la simulation méthodique : ici, tout est axé sur des affrontements rapides et dynamiques en 10 contre 10 (avec une option 5 contre 5 annoncée). Les joueurs personnalisent leurs tanks avec des modules d’armure, des armes et des compétences spéciales, s’inspirant de jeux comme Overwatch ou Marvel Rivals. Chaque tank a un rôle spécifique (sniper, soutien, assaut), et les Agents apportent des capacités uniques, comme des ultimate dévastateurs, qui enrichissent la stratégie d’équipe. Les modes de jeu, tels que Kill Confirmed, Domination ou Conquest, sont adaptés au combat de blindés, offrant un mélange d’action arcade et de tactique où la coordination est clé. A la manette, la prise en main est intuitive avec même la possibilité de déraper. Par contre, le tout souffre quand même d’une certaine lenteur qu’il conviendra de corriger par la suite. On termine sur un très bon point néanmoins, la garantie que le jeu ne sera pas du tout Pay-to-Win, les seules choses à acheter avec de l’argent bien réel étant les cosmétiques.
Des maps à repenser
Bien que l’approche arcade séduise, certains aspects du soft restent clairement à peaufiner. La taille des cartes, par exemple, me semble trop vaste, certaines semblant diluer l’action pour les modes de capture, pouvant diminuer l’intensité des combats. De plus, la dépendance à la coopération d’équipe pourrait frustrer les joueurs solo si le matchmaking n’est pas à la hauteur. Malgré ces incertitudes, le système d’indicateur d’armure (signalant les chances de pénétration des tirs) et les debuffs liés aux modules endommagés ajoutent une couche tactique prometteuse, rendant chaque décision critique. Wargaming semble avoir trouvé un équilibre entre accessibilité et profondeur, mais le succès dépendra de l’affinage de ces mécaniques.
Un moteur qui a pris du galon
Sur le plan technique, World of Tanks: HEAT impressionne grâce à une nouvelle mouture du moteur propriétaire de Wargaming, optimisé pour la PlayStation 5 Pro. Les graphismes promettent des champs de bataille détaillés, avec des effets cinématographiques et une fluidité exemplaire, notamment en 4K à 60 FPS, voire 120 FPS pour les modes performance. La compatibilité cross-platform avec progression partagée entre PS5, Xbox Series X/S, PC et Steam Deck garantit une accessibilité maximale. Les environnements immersifs et les animations dynamiques renforcent l’intensité des combats, tandis que l’interface retravaillée (inspirée de World of Tanks 2.0) facilite la navigation. Côté sonore, bien que peu détaillée, la bande-son semble s’appuyer sur des effets percutants et une ambiance heavy metal, en phase avec l’énergie du jeu. On peut s’attendre à une OST énergique qui accompagne l’action sans la dominer.
World of Tanks Heat : Trailer
Note Preview N-Gamz : 4/5

















