S’il y a bel et bien eu un gros bad buzz suite au Nintendo Direct présentant la Switch 2, c’est clairement la révélation du prix de la machine et de ses jeux ! Ainsi, la console « nue » de Big N sera tarifée à 469,99€ chez nous tandis que les jeux varieront entre 70 et 90€, hors exception telle que Bravely Default Remaster qui aura le bon goût de sortir à 40€.
Des coûts qui ont eu le don de lancer une vague mondiale d’indignation chez les gameuses et gamers de tous bords à tel point que les boss de Nintendo ont été sollicités par les plus grands médias pour s’expliquer sur une telle hausse des prix pour le hardware mais aussi pour le software si on le compare à la Switch première du nom et même aux jeux actuels de la concurrence.
De fait, c’est d’abord Doug Bowser, le boss de Nintendo of America en personne, qui a expliqué au micro de nos confrères de The Verge que :
« Nous voulons nous assurer que cet appareil soit accessible, que les consommateurs le considéreront comme un élément essentiel de leur expérience de divertissement et comprendront sa longévité. Et tous ces facteurs entrent en ligne de compte dans le prix. Il faut considérer le prix par rapport à celui de la Switch, puisque nous la distribuons toujours. Mais en réalité, la réflexion a davantage porté sur ce qui constitue cette expérience de jeu particulière que sur sa comparaison avec la Switch 1.«
Bref, il nous dit que le prix de la Switch 1, toujours vendue à 329,99€ dans son modèle OLED notamment, doit être considéré mais qu’au final… il ne le faut pas. Mouais, on a vu mieux comme argumentaire pour expliquer le mot « accessibilité », non ?
Et concernant le prix des jeux de la Switch 2 ? Et bien la réponse nous vient de Bill Trinen, Vice-Président d’Expérience Joueur & Produit chez Nintendo, qui répond à nos confrères de Polygon :
« Le prix des jeux vidéo est resté très stable pendant très longtemps. J’ai d’ailleurs trouvé sur mon téléphone une publicité datant de 1993, lorsque Donkey Kong Country est sorti sur la SNES à 59 dollars. Cela fait très, très longtemps que le prix des jeux est très stable. Alors évidemment, ce serait formidable si nous ne vivions pas à une époque où tout devient de plus en plus cher, mais il y a aussi cette réalité.
Nous adoptons une approche qui consiste à se demander ce qu’est l’expérience et ce que les joueurs vont apprécier dans ce jeu : Quelle est l’expérience, et qu’est-ce que les joueurs vont apprécier dans ce jeu ? Quelle est la durée du jeu – quel est le volume de l’expérience ? Quel est le degré de profondeur ?
Ensuite, nous fixons le prix en fonction de ce que nous pensons être la valeur de cette expérience. Et donc un bon exemple serait quelque chose comme Tears of the Kingdom sur Nintendo Switch. Nous l’avons vendu à un prix plus élevé. Cela ne signifie pas que tous les jeux sur Nintendo Switch sont soudainement proposés à ce prix plus élevé.
De la même manière, avec un jeu comme Mario Kart [World] ou Donkey Kong Bananza, nous examinons vraiment l’expérience et nous disons ’OK, nous pensons que c’est un prix approprié’, en tenant compte d’un grand nombre d’autres facteurs qui ont un impact sur les prix en général à notre époque.«
Alors, convaincu par les explications de Nintendo sur les tarifs pratiqués pour la Switch 2 et ses jeux ? De notre côté, on se dit que vu les prix pratiqués sur les gros jeux Nintendo au lancement de sa console le 5 juin prochain, les critiques au moindre bug risquent d’être bien plus acerbes que pour un soft vendu deux fois moins cher, non ?