Si le Nintendo Direct présentant la Switch 2 a clairement hypé les foules par son grand nombre de titres de lancement dévoilés et plutôt aguicheurs, tels que Final Fantasy VII Remake Intergrade, Cyberpunk 2077, Elden Ring ou encore Split Fiction, Street Fighter 6 et Bravely Default Flying Fairy HD Remaster, on doit bien avouer que les nouvelles qui ont suivi la diffusion du show nous ont plutôt refroidis.
On pense bien entendu au prix de lancement de 469,99€ sans jeu, au fait de devoir payer entre 10 et 20€ pour upgrader graphiquement ses jeux Switch 1 sur Switch 2, au tarif des softs en cartouche qui oscilleront entre 70 et 90€ mais aussi à la puissance de la machine qui ne fera tourner Cyberpunk 2077 qu’en 40fps au lieu des 60fps attendus (et encore, seulement à certains endroits puisque durant les gunfights on passe sous la barre des 30fps).
Alors niveau puissance, Nvidia a tenu à rassurer tout le monde dans un post relatif au DLSS et à la 4K qui débarquent pour la première fois chez Nintendo en expliquant que les composants de la bête aideront à améliorer les « graphismes alimentés par l’IA » tout en ajoutant qu’ils « amélioreront le réalisme du jeu avec un éclairage dynamique et des reflets naturels ». En plus de cela, le taux de rafraîchissement variable et le G-Sync seront aussi de la partie, ce qui nous fait promettre par la compagnie un « gameplay ultra-fluide et sans tearing». Le tout donnera au nouveau système « 10 fois les performances graphiques de la Nintendo Switch 1 ».
Par contre, toute cette puissance aura un prix en terme d’autonomie, et on sait aujourd’hui que si la batterie qui équipe la Switch première du nom faisait 4310mAh, celle de la Switch 2 n’en fait même pas 1000 de plus puisqu’elle carbure à 5220mAh. Résultat des courses : nous ne devrions avoir qu’entre 2 à 6h30 max d’autonomie et autant dire que pour les titres les plus gourmands comme Cyberpunk 2077, on risque bien de tourner sous la barre des 2h, les chiffres étant toujours gonflés par le constructeur.
Bref, pour un prix avoisinant celui d’un Steam Deck et un tarif des softs bien supérieur à celui pratiqués sur PC, on se dit qu’il vaut mieux investir dans la machine de Valve plutôt que dans celle de Nintendo en attendant que cette dernière fasse ses erreurs de jeunesse et que l’on nous vende un produit un peu plus qualitatif pour moins cher (une Switch 2 OLED, ça vous dit ?).