Acteur majeur de l’industrie vidéoludique, EA était encore une fois représenté en force pour cette Gamescom 2012, avec un bon tiers de la surface au sol du Hall 6. Présentant des jeux estampillés triple A, le stand n’a pas désempli de toute la durée du salon. Pour débuter, on avait droit à une fresque au sol peinte en temps réel et représentant Sim City 4, le jeu de gestion PC bien connu des aficionados Maxis et qui, on l’espère, redorera un peu le blason de cette série tombée en désuétude.
EA Stand Overview
Mais là où l’année passée, Electronic Arts était venu avec une voiture de sport et un jet taille réelle pour promouvoir Need For Speed The Run et Battlefield 3, cette année nous avions droit à pas moins de quatres automobiles racées, dont une voiture de police, histoire d’attirer le chaland sur Need For Speed Most Wanted, le revival made in Criterion, déjà auteur de la saga Burnout, d’un soft de course qui a fait fureur il y a quelques années. Le but : devenir le pilote le plus craint par les forces de l’ordre dans une ville où l’asphalte chauffée à blanc est le seul langage connu. Attention, les fans risquent d’être déçus, car Criterion a revu intégralement le jeu d’origine pour proposer, au final, un Burnout plus ambitieux. Personnellement, je trouve ça beau, fun à jouer, et la compétition online qui n’a cessé de battre son plein semble avoir convaincu pas mal de mes collègues.
Bien entendu, EA ne serait pas fidèle à lui-même s’il ne proposait pas son itération annuelle de FIFA, sa simulation de football acclamée par les critiques. Quelques nouveautés dans cette édition 2013 avec une réactualisation des stats chaque semaine et la possibilité de jouer suivant le calendrier officiel de chaque championnat. Au niveau du test, vous pourrez le retrouver directement sur le site.
Niveau FPS, le développeur n’était pas venu les mains vides puisqu’il présentait Medal Of Honor Warfighter, le grand concurrent à Black Ops II. Avec sa politique d’alterner un Medal of Honor et un Battefield suivant les années, EA parvient à proposer un adversaire systématique au jeu de guerre d’Activision, tout en s’octroyant un délai de développement de deux ans. Pour ce MOH, la réalisation a été confiée à Danger Close, qui a décidé d’utiliser le surpuissant moteur Frostbite 2. Cette fois, contrairement à Battelfield 3 sur consoles, le rendu 3D semble maîtrisé et les niveaux, bien qu’ultra scriptés, semblent très dynamiques. C’est le cas notamment de l’intro, où vous allez assister au naufrage d’un tanker et au déchargement dans le plus grand des fracas de toutes ses marchandises sur les quais. Ajoutez à cela une pluie battante, des flammes dans tous les sens et un combat final contre un hélico, et vous obtenez une belle claque visuelle. Reste à voir si le tout tiendra la distance et si le mode multi se révèlera aussi bon que celui de Call of Duty (et là , ce n’est pas gagné car le tout m’est apparu plutôt basique).
Gameplay live de Medal of Honor
Enfin, LE jeu que je n’aurai raté pour rien au monde chez EA : Crysis 3. Développé par Crytek, les papas du surpuissant moteur Cry Engine, ce FPS futuriste vous met à nouveau dans la peau d’un soldat équipé d’une nanosuit capable de décupler ses forces et le rendre invisible. Au menu de cette présentation, une vidéo de 10 minutes nous montrant des phases ingame sublimes et nous expliquant les spécificités des modes largages de pods et contrôle de Pinger (un robot à trois pieds particulièrement impressionnant). Mais c’est surtout la suite qui fut intéressante, avec un mode multi ultra fun, et jouable, ou 12 soldats du CELL affrontent deux porteurs de combinaison, les hunters. Chaque soldat tombé au combat devient lui-même un hunter. Le but : tenir 3 minutes sans mourir. Ultra immersif grâce à la capacité d’invisibilité de vos ennemis, le soft vous octroie deux grenades à ondes électriques pour repérer les porteurs, dans un niveau marécageux tout en verticalité, museum, qui offre d’excellentes perspectives stratégiques et peu de place pour les « planqués du snipe ». D’autant plus que l’eau révèle les pas des hunters… Bref, du fun, de la beauté graphique, et un mode solo qu’on aurait adoré essayer… Vivement la sortie. Sur ce, on quitte le stand EA pour se rendre chez Take Two !
Crysis 3 Gameplay
Crysis 3 premières impressions