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Quand Warner a annoncé la star du casting de son « The Batman » réalisé par Matt Reeves (10 Cloverfield Lane), un bad buzz est immédiatement né sur la toile. En effet, beaucoup n’imaginaient absolument pas Robert Pattinson, pourtant acteur de génie mais trop souvent réduit à son rôle d’Edward Cullen dans Twilight, incarner le philanthrope Bruce Wayne et son alter-ego nocturne : le Justicier de Gotham, Batman ! Et pourtant, petit à petit, les bandes annonces se sont succédées et ont commencé à générer une sacrée hype. Hier, j’ai eu la chance de voir le long métrage en avant-première et je vais répondre à cette question toute simple qui m’a trotté dans la tête durant les quasi 3 heures de ce spectacle sombre, torturé, glauque et violent : « Ne tiendrions-nous pas là… le meilleur film Batman de tous les temps » ? Venez le découvrir, sans spoil, dans ma critique ciné !

« Un nouveau justicier cherche vengeance à Gotham City ! »

Gotham City vit des heures sombres. En effet, un psychopathe qui s’est baptisé « Le Riddler » assassine un à un tous les grands noms de la ville, à commencer par le Maire ! Heureusement, un justicier de l’ombre est apparu depuis deux ans : le Batman (Robert Pattinson) ! Synonyme de peur pour tous les malfrats du coin, il est réputé pour apparaître la nuit et mettre à mal la racaille avec une violence assez inouïe.

Venant au secours de son ami, le Commissaire James Gordon (Jeffrey Wright), dans cette horrible affaire de Serial Killer adorant les énigmes, notre héros va devoir affronter les fantômes de son passé lié à sa famille, les Wayne, tout en essayant de faire équipe avec l’acrobatique Catwoman (Zoë Kravitz). Mais plonger au plus profond de la noirceur de Gotham ne va-t-il pas pervertir à tout jamais l’âme-même d’un Chevalier Noir peut-être trop jeune pour affronter la vérité ?

« Une mise en scène sublime de bout en bout ! »

Visuellement parlant, il n’y a strictement rien à reprocher au The Batman de Matt Reeves, que du contraire ! En effet, le film s’ancre dans un réel indéniable avec l’utilisation des réseaux sociaux, de technologies fleurant bon le neo-rétro et de véhicules bien loin des Batmobiles bourrées de gadgets des films précédents. Ici, on « ressent » vraiment l’atmosphère noire, crasseuse, oppressante d’une Gotham en train de se dévorer elle-même, gangrénée par la pègre, les pots de vins et autres ventes de drogues telles que le collyre.

Le tout passe par un grain d’image sombre, une pluie omniprésente, des ruelles faiblement éclairées et surtout des idées de mises en scène uniques pour chaque phase d’action comme cette phénoménale course-poursuite en voiture filmée sur la roue arrière ou ce combat dans un hall plongé dans l’obscurité, où la rixe ne s’affiche qu’au gré de la luminescence des coups de feu.

« Un Batman sombre, violent, torturé comme jamais »

C’est grisant à admirer, jouissif à regarder et ça scotche le spectateur. Et n’oublions pas ces séquences qui resteront gravées longtemps dans la rétine, avec un final tout bonnement sublime, sans parler de cette lumière qui jaillit parfois des ténèbres, cette aube qui magnifie les acteurs tout en nous laissant bouche bée devant cette maestria graphique dont joue le réalisateur sur des plans plus calmes et contemplatifs.

Les acteurs justement, parlons-en ! Alors si vous aviez peur que Robert Pattinson nous la joue Edward Cullen (Twilight) en incarnant ce cher Bruce Wayne, vous pouvez être rassuré. De un, ce cher Robert est un acteur d’un incroyable talent (il suffit de regarder The Lighthouse avec Willem Dafoe pour s’en convaincre) et de deux, il interprète à merveille un Batman qui n’en est qu’à sa deuxième année de Justicier. On retrouver donc un Super Héros en proie à des accès de rage, un personnage principal totalement torturé et un look absolument fantastique qui nous sort des Batman adultes et lisses des premiers longs métrages. Magistral !

« Un pur polar noir avec une enquête de grande qualité scénaristique »

Et la suite du casting n’est pas en reste avec une Zoë Kravitz sensuelle en diable en Catwoman, à tel point qu’elle nous fait oublier la divinement séduisante et un peu barreé Michelle Pfeiffer dans le second Batman de Tim Burton, c’est dire ! Andy Serkis est quant à lui remarquable en Alfred, Paul Dano nous joue un Riddler totalement dingue et Colin Farrell est mémorable en Pingouin !

Ajoutez à cela des moment d’émotions intenses qui sont parvenus à m’arracher une larme et une VRAIE enquête bourrée de rebondissements pour retrouver les racines de détective du Batman originel, et vous comprendrez que le spectacle est à la fois divinement beau ET diablement addictif quant à son scénario. Attention cependant, le ratio enquête/action pourrait justement décevoir les fans d’acrobaties et d’explosions en tous genres !

Vous l’aurez compris, The Batman est avant tout un thriller noir d’une grande ingéniosité mais aussi un film de Super Héros bien ancré dans le réel. Il nous fait vivre durant ses quasi 3 heures rien de moins qu’une aventure passionnante, sombre, violente, émotionnellement très forte et visuellement inoubliable ! Alors oui, voici tout simplement… le meilleur film Batman de tous les temps ! Foncez le voir !

La Bande-Annonce

Note N-Gamz : 5/5



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!