Shinnyyyyyyyyy

« L’exploration avec un grand E »

Dans Starfield, vous démarrez votre aventure sur un caillou rocheux inhospitalier sur lequel une compagnie minière vous a embauché. Vous apprenez ainsi à naviguer dans le soft, vous servir de votre découpeuse laser ou encore de votre scanner. Et c’est ainsi que l’on va vous envoyer à la recherche de « quelque chose » qui perturbe les données des scans. Vous finissez par tomber nez à nez avec un étrange bout de métal qui, lors de son extraction, va vous balancer dans un trip sauce hallucinations visuelles et auditives presque d’origine divine. Une fois sorti de votre torpeur, vous allez pouvoir créer votre personnage et vous lancer officiellement dans l’aventure ! Un certain Barrett vous attend, il veut l’artefact et vous avec puisque vous avez réagi à son toucher. Constellation, une organisation qui cherche à explorer l’espace et découvrir les secrets de l’univers vous attend donc à New Atlantis !

« Une direction artistique très réussie »

A vous la rencontre de nouveaux compagnons, la recherche des artefacts qui semblent faire parti d’un plus grand tout et bien sur de nombreux problèmes et ennemis ! De l’action et une grosse dose d’exploration, que demande le peuple ? Et bien pas grand chose de plus car Starfield nous propose une aventure hyper complète qui satisfera toutes les envies : l’espace est plus que vaste vous aurez de quoi faire si c’est la balade qui vous branche le plus, le scénario tient la route et malgré un démarrage un poil longuet, une fois qu’on est dedans, il devient très difficile de lâcher le soft. De plus, les quêtes annexes sont très bien écrites et les différents personnages que l’on rencontre également. Mais le jeu ne s’arrête pas à ça et si ce que vous aimez, c’est ériger des bases un peu partout, construire, améliorer, etc… et bien vous en aurez pour votre argent et il suffit de jeter un oeil sur la toile pour admirer les vaisseaux fantastiques qui sortent de l’esprit des joueurs ! Niveau combat, par contre, ça reste un poil figé « sauce Bethesda » mais on est tout de même sur quelque chose de plus fluide que dans les autres licences.

Bethesda ne change pas…

« La Communauté des Modders PC fait un job dingue »

Si le studio Bethesda est connu pour quelque chose, c’est assurément pour ses lancements de jeux avec bugs à foison, optimisation aux fraises et tendance à compter un peu trop sur la grosse communauté des moddeurs pour régler les problèmes. Et bien Starfield suit malheureusement le même chemin. Sur PC, c’est clairement cauchemardesque tant le soft demande une config dingue pour tourner en ultime. Et oui, si vous avez une chouette bête de guerre vous n’aurez qu’un rendu acceptable et joli mais clairement pas canon. Sur Xbox Series X par contre, le titre est vraiment superbe, on en prend plein la vue, l’immersion est dingue, tout est fluide et les textures ont des rendus vraiment au top.

En terme de bugs, on est sur du pas méchant, de l’habituel pour le studio, qui prête à sourire la plupart du temps, mais cela me fait me questionner sur ce qui est devenu une norme acceptable pour ce studio mais qui aurait pourri les reviews d’autres softs, là où la presse aurait sûrement été moins sympa. Est-ce que parce que c’est Bethesda on doit tout accepter ? Ou alors il est peut-être temps de se dire qu’en 2023, pour un studio aussi costaud, on pourrait s’attendre à mieux ? Il n’empêche que globalement l’expérience est agréable, fluide et fun, que le nombre d’activités est assez varié pour ne jamais pas nous lasser une fois passé le seuil des premières heures un peu lourdasses.

La bande-son, de son côté, est un petit bonbon pour nos oreilles : bruitages réussis, ambiance musicale sympathique (même si les premières notes de nos atterrissages ressemblent à l’hymne de Panem, du coup c’est Hunger Games à la maison depuis deux semaines), et les doublages sont « seulement » bons. Je veux dire par là que c’est parfois assez inégal : certains de nos compagnons ont un jeu parfait tandis que d’autres semblent carrément surjoués ou bien à l’ouest. On regrette aussi l’absence de doublage français mais la lisibilité des sous-titres est excellente, et étant donné que les personnages donnent toujours cette impression d’être un brin figés ou constipés façon Bethesda, on ne perd pas trop à être plongé dans notre lecture.