Review

Drinkbox nous a habitués à des softs avec un brin de folie, un poil barrés, tout en sachant se montrer exigeant. C’était le cas avec Guacamelee ou encore Severed, mais est ce que cette ligne directrice sera de nouveau respectée avec leur nouveau soft coloré joliment appelé Nobody Saves the Wormd ? J’ai embarqué ma Switch pour de nouvelles aventures prometteuses, sauce Action-RPG ambiance dungeon crawler saupoudré d’un peu de rogue-lite, le tout afin de vous ramener le test du dernier né du studio canadien !

Il était une fois, un chevalier, une personne et une…jument !

« Incarnez « Personne » pour sauver le monde ! »

Dans Nobody Saves the World, la calamité se répand et vous, vous n’êtes personne ! Enfin si… vous incarnez Personne justement, cet être tout blanc, tout vide qui se retrouve malgré lui à devoir sauver le monde dans un univers complètement loufoque où la logique ne semble pas régner en maître. Mais attendez, je vous rassure, vous n’êtes pas aussi banal que ça. En effet, vous avez le pouvoir de revêtir moultes formes dans votre aventure : une archère, un rat, un magicien, un canasson; …bref il y plus de quinze mutations que le joueur débloquera en progressant dans le soft et en faisant monter de niveau les formes précédentes.

C’est hyper bien pensé et cela nous pousse à tester différentes approches lors de nos explorations et rencontres musclées. Il faudra switcher d’une forme à l’autre afin de pouvoir progresser dans les donjons et l’on se prend immédiatement au jeu , que ce soit grâce à son scénario léger et fun ou via son gameplay hyper diversifié et intuitif à souhait ! Tout se prend en main rapidement, sauf peut-être la jument qui nous pousse à repenser nos placements puisque pour donner des coups de sabots, il faudra se mettre dos à l’ennemi. On vous rassure, globalement tout se maîtrise très vite. Alors oui, on aura forcément nos chouchous, mais le titre nous poussera fréquemment à sortir de notre zone de confort pour tenter d’autres classes.

« Des transformations à foison ! »

Trop simple ?

Bien que pouvant se montrer un peu exigeant, Nobody Saves the World reste accessible et la mort n’est pas punitive, ni si fréquente que ça. On repartira du dernier point de sauvegarde et on n’hésitera pas à revoir notre stratégie afin de trouver les failles de cet ennemi qui nous barre la route afin de continuer notre progression. Ajoutons qu’il est possible de prendre de l’expérience à gogo, ce qu’il est même carrément recommandé de faire via le monde dans lequel on évolue, mais surtout dans les nombreux mini-donjons qui peuplent l’univers du jeu.

Par contre, oubliez les cinq donjons contenant les morceaux d’artefact tant convoités : ils ne feront pas avancer vos quêtes de classes, en plus de manquer d’un peu de piquant. Et oui, nous ne sommes pas dans un Legend of Zelda ! Point d’énigmes ou de défi, ce qui nous donne presque l’envie rusher les stages. Pour plus de fun, l’aventure peut heureusement se faire en coopération à deux joueurs, c’est efficace et ça donne lieu à des croisements de formes plutôt efficaces.

« Un style graphique toujours aussi barré »

Visuellement, Drinkbox a un style bien à lui, coloré, presque enfantin, un brin grotesque et Nobody Saves the World ne passe pas à côté de cette identité visuelle qui colle à merveille avec l’univers du jeu. C’est propre et joli mais ça ne parlera pas forcément à tous les joueurs. Le level design se montre quant à lui ingénieux et nous poussera à envisager moultes transformations pour accéder à des zones qui ne seraient pas accessibles à certaines formes. Aucun souci technique rencontré lors de la presque vingtaine d’heures de jeu : c’est fluide en mode docké comme en portable.

De plus, on profitera d’une version intégralement en français afin de ne passer à côté d’aucune bizarrerie et l’ambiance sonore colle à merveille au soft. C’est donc une sympathique réussite pour le studio canadien et ce à 24,99€ !

Nobody Saves the World : Trailer

Note N-Gamz.com: 15/20 

Vendu 24,99€, Nobody Saves the World reprend le style visuel bien barré de Drinkbox Studios pour l’adapter au genre Action-RPG et autant dire que le talent de la société se ressent dans pas mal d’aspects de ce soft qu’il est même possible de faire en coopération. Dommage que tout cela manque cruellement de défis et d’énigmes ! Il n’empêche, le fun est bien présent et c’est tout ce qui compte, prouvant une nouvelle fois toutes les qualités du studio canadien !



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !