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Saga RPG lancée en 1996 sur Super Nintendo avant de connaître son meilleur opus deux ans plus tard sur PlayStation première du nom, Star Ocean mixe allègrement le J-RPG à des mécaniques de combat orientées action façon Tales of et un clash entre Science-Fiction et Heroic Fantasy capable aujourd’hui de nous livrer, grâce à l’aura acquise par la série au fil des ans, rien de moins qu’un sixième volet officiel baptisé Star Ocean The Divine Force. Lancé sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S et PC, le jeu de Square Enix reprend les bases de ses aînés tout en s’inspirant fortement du meilleur opus précité, Star Ocean : The Second Story. En effet, il vous permet d’incarner au choix, dès le début de l’aventure, soit le personnage représentant le côté Sci-Fi, à savoir le capitaine de vaisseau marchand Raymond Lawrence, soit l’héroïne heroic-fantasy par excellence, autrement dit ici la princesse Laetitia Aucerius de la planète Aster IV ! Deux points de vue uniques pour deux mondes qui s’entrechoquent lorsque ce cher Raymond s’écrase dans le Royaume de la délicate Laetitia, cette dernière étant à mille lieues d’imaginer qu’il existe un monde par delà le ciel étoilé ! Attendu au tournant par tous ceux qui avaient été déçus de Star Ocean V sur consoles et Anamnesis sur mobiles en 2016, ce Star Ocean VI veut nous livrer une exploration au summum et un système de combat encore plus nerveux que jamais… mais y parvient-il ? La réponse dans mon vidéo-test complet sur PlayStation 5 !

Star Ocean The Divine Force : Test Vidéo sur PS5

Note N-Gamz.com: 17/20

Je vais être franc : je suis terriblement triste de voir l’accueil très mitigé de la presse face à ce Star Ocean The Divine Hope. Alors oui, on sent clairement dans la réalisation globale que Square Enix n’a pas mis assez de moyens financiers dans son titre, lui préférant sans doute Final Fantasy XVI ou encore le flop commercial Forspoken, mais s’il y a bien une chose que j’ai appris durant mes presque 40 années de gaming et en ayant démarré avec une Atari 2600 pour enchaîner sur la NES puis absolument toutes les autres consoles lancées en Europe, c’est que… le graphisme ne fait pas tout ! D’ailleurs la direction artistique du soft est on ne peut plus réussie et parvient à nous faire voyager dans le monde extrêmement vaste d’Aster IV au travers d’un scénario riche en rebondissements (comptez minimum 40h pour en voir le bout) et d’une exploration qui n’est pas sans rappeler les grandes heures de la saga Xenoblade avec des décors naturels à perte de vue et une verticalité bien pensée grâce aux capacités de vol de votre robot de compagnie D.U.M.A. Les personnages sont attachants, les doublages anglais ou japonais (sous-titrés en français) s’avèrent de qualité, le système de combat est nerveux et jouissif en diable (même si l’on déplore une caméra qui manque de réactivité) et les musiques de Motoi Sakuraba parachèvent de nous donner envie de ne plus lâcher la manette une fois l’aventure (plus que rythmée d’ailleurs) bien lancée. Bref, pour moi ce The Divine Force est un grand oui si vous aimez les J-RPG et la saga Star Ocean, et ce malgré ses soucis de réalisation qui montrent que Square Enix n’a pas conscience du potentiel de la licence.


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Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!