Review

Après un premier tome qui avait tout d’un one-shot, voici que Toko Kawai nous livre un deuxième opus de son yaoï dans l’univers d’une galerie d’art. Est-ce qu’enfin une histoire se mettrait en place ? C’est vraiment tout ce qu’on espère pour cette œuvre au dessin plus que prometteur !

Tanizaki et Nakai continuent de résoudre les problèmes des amateurs d'art

Ce second opus de « In the Walnut » nous permet de retrouver, avec le sourire, nos deux charismatiques héros, à savoir notre galeriste mal fagoté, fainéant mais séducteur Tanaki, et son joyeux et naïf comparse Nakai. Malheureusement, c’est à nouveau à une succession de courtes histoires sans réel fil conducteur que nous avons affaire, avec un copié-collé simple entre chaque scénario : un client lambda entre dans la galerie, il a des problèmes, et notre duo les règle grâce notamment à l’art de Tanaki, qui reproduit des œuvre de maître sans aucun soucis. De la sorte, ils arrivent à redonner le sourire à leurs clients, voire même à faire redécoller certaines carrières artistiques défaillantes. 

Le dessin et la technique sont identiques au tome 1, autrement dit aucune fausse note et toujours une pléthore de détails ainsi qu’une fluidité irréprochable. On comprend tout, parfaitement, et l’histoire se laisse suivre sans aucun accroc. Le tout bénéficie d’un character design toujours aussi aguicheur et d’un encrage très plaisant. Bref, une réussite à ce niveau. Contrairement au manque de scénario, hélas. 

Il faut admettre que ce manga est loin de pouvoir être qualifié de série car il n’y a strictement aucun fil conducteur sur le long terme

Que dire de plus sur ce second volume de « In the Walnut » qui ressemble trait pour trait à son modèle et en reprend aussi bien les qualités que les tares ? Alors oui, je suis heureuse de retrouver les héros de cette série car ils sont attachants, chacun dans leur style, mais il faut admettre que ce manga est loin de pouvoir être qualifié de série car il n’y a strictement aucun fil conducteur sur le long terme, ce qui me perturbe assez, je dois dire. Petite chose à ajouter, la morale intrinsèque de l’histoire, puisqu’on y apprend que l’art est très subjectif. Du moment que vous aimez telle ou telle peinture avec votre cœur, elle deviendra « vraie ». A se demander si toutes les toiles qui se trouvent dans les musées sont biens des originaux finalement. Le « véritable » est, dès lors, une notion complexe telle qu’explicitée dans ce manga. De quoi vous faire réfléchir, non ?

Note Globale N-Gamz: 3/5



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Cleo
Fan de photographie, présidente d’un Club Photo et adoratrice des cosplays, j’ai intégré la rédaction de N-Gamz pour vous faire partager mes plus beaux clichés en convention! J’espère que vous apprécierez mon travail et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques, tous les conseils sont les bienvenus! En attendant, foncez voir toutes les photos Japan Expo Paris et Gamescom, j’en serai la photographe officielle pour N-Gamz, pour de nombreuses années j’espère!