Onze ans après la sortie d’un Diablo 3 qui vit encore sa 28ème saison en ce moment même, les joueurs de Hack’n slash n’attendent qu’une chose après moultes années : la sortie de Diablo IV ! Et bien croyez-le ou non mais nous y sommes enfin puisque ce nouvel opus de la licence phare de Blizzard débarque le 6 Juin prochain sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series X|S ! Mieux encore, j’ai pu tester la bête le 17 mars dernier lors d’une Closed Beta et je ne peux vous donner qu’un seuil conseil : préparez-vous, les enfers s’entrouvrent à nouveau, et ils sont déchaînés !
Lilith is back
Un mal se propage dans la région, il hante une lande dévastée, où les jours sont sombres et teintés par la famine. Vous arrivez dans un petit village qui a besoin d’une grande aide pour se débarrasser des démons qui ont élu domicile non loin de là . Vous finirez par découvrir que ce mal porte un nom, un nom charmant, celui de Lilith, « la mère du sanctuaire ».
Et c’est ainsi que commence l’aventure de Diablo IV. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous enlever le plaisir de la découverte mais ce que je peux vous garantir c’est que le titre a décidé de donner carrément dans le sombre, avec des ténèbres plus profondes que celles qui teintaient le second opus. On retrouve donc une ambiance dark fantasy absolument délicieuse qui semble plus que prometteuse.
En terme de gameplay, trois classes étaient proposées pour cette première phase : le sorcier, le barbare et le voleur. On retrouve des mécaniques que l’on a appris à maîtriser depuis toutes ces années, avec juste ce qu’il faut de nouveautés pour apporter un véritable vent de fraîcheur sur la licence. L’arbre de compétences a ainsi pris une ampleur monstrueuse, la possibilité de builds est gigantesque et j’ai hâte de voir ce que la communauté va trouver afin de rendre nos personnages fabuleusement efficaces.
Une seconde Beta encore plus prometteuse
Ajout post seconde bêta : j’ai pu expérimenter le build DPS full ice de la sorcière en niveau 25 et je dois reconnaître que le gameplay gagne en puissance et en maîtrise. On perçoit ce dont vont être capables nos héros et autant dire que l’on a juste une hâte : arriver au 6 Juin ! Le nécromancien, pour sa part, reprend les bases de ce que l’on trouvait sur Diablo 3, avec son explosion macabre et sa horde de revenants (qui se voit pimper par un système de gestion vachement plus complet). Le druide, de son côté, nous propose de nous transformer en créatures qui feront des ravages, tendance mêlée couplée de beaucoup de CC (contrôle des foules). C’est sincèrement une véritable surprise rafraichissante qui ramène une classe perdue lors du troisième volet.
La prise en main se fait facilement et la navigation avec beaucoup de fluidité. En coopération, sur console, l’aventure est aussi un réel plaisir malgré le fait d’être à deux sur le même écran. On s’emmêle parfois les pinceaux lorsque les hordes ennemies débarquent mais rien de bien méchant. Par contre, j’ai eu personnellement un peu de mal avec le côté « MMO » de cet opus : voir des joueurs se balader en game coupe un peu l’impression de vivre une aventure épique où nous avons la fin du monde sur les bras.
Mais lorsque l’on se lance dans les évents de groupe, les bosses mondiaux, on comprend mieux ce parti pris de Blizzard. En effet, cette impression de cassure avec la vibe épique d’être seul contre le monde, perd de l’ampleur au profit de cette impression de vouloir avancer avec la communauté lors du boss mondial qui était implanté et qui demandait de bien s’accrocher, ou lors d’event de prise de bastion, qui semble avoir une incidence sur le territoire dans lequel il siège. C’est malin, intelligemment mené et j’ai hâte de voir ce que le développeur va donner comme souffle à ce D4 pour le modèle multijoueur ouvert.
La Dark Fantasy à son paroxysme
Evoquons à présent rapidement l’aspect artistique du soft : la direction artistique de Diablo IV est à tomber par terre ! C’est foutrement beau, fabuleusement dark, les cinématiques sont à couper le souffle et pour ce qui était ouvert en terme de territoire pour cette bêta, on nous propose déjà une diversité agréable aussi bien pour les décors que le bestiaire.
Petit bémol pour les caves qui semblent calquées les unes sur les autres et donnent une impression de redondance assez grossière. Pour ce qui est des instances plus stylisées qui reprennent l’esprit de bibliothèques universitaires ou palais abandonnés, c’est un vrai plaisir visuel de tous les instants. Les petits ajouts pour les déplacements, qui nous proposent de sauter des précipices, escalader des falaises, ramper sous des passages étroits, apportent également une touche dynamique plaisante. La map semble d’ailleurs conséquente, même si l’on a perdu en surprise. En effet, il n’y a plus de génération aléatoire pour la carte extérieure mais uniquement pour les donjons, caves et instances cachées un peu partout. Fort heureusement, ces derniers sont plus nombreux pour cette édition. Affaire à suivre en juin !
Diablo IV : Trailer
Note Preview N-Gamz.com: 5/5
Soyons honnêtes : après les derniers échecs et la grogne montante chez les joueurs adeptes des softs de Blizzard, Diablo IV était attendu au tournant, presque avec des torches et des fourches (pour rester dans le mood de la licence). Mais le développeur/éditeur a rassuré ses fans en un week-end ! Le nouveau hack’n slash va visiblement remplir toutes ses promesses et propulser les gamers dans une aventure ultra complète, respectant les fondements de ces prédécesseurs. Avec son second week-end, qui a su proposer des accès facile avec peu de temps de file d’attente (sauf le premier soir), le titre continue de s’afficher comme la renaissance d’une licence aimée depuis de nombreuses années. L’attente va sembler interminable avant de retrouver la Mère du Sanctuaire, mais nous sommes désormais rassurée : notre patience vaudra clairement le coup !