Selon une récente étude publiée dans la Revue Social Affective & Cognitive Neuroscience, les gamers qui pratiquent assidûment les jeux de tir à la première personne ont moins d’empathie et plus de difficultés à traiter les émotions humaines. Il s’agit d’un changement qui s’opère carrément au niveau neuronal.
Pour mener à bien l’étude, les chercheurs ont créé de groupes d’hommes de 21 ans, l’un pratiquant du Call of-like plus de trente heures par semaine et l’autre seulement 5 heures ou moins. Les deux groupes ont du remplir un questionnaire destiné à évaluer leur empathie et leur activité cérébrale a été mesurée tandis qu’ils visionnaient des visages tristes et des visages heureux. On vous le donne en mille: les gamers adeptes de FPS violents montraient des scores plus faibles dans le premier test, tandis que leur activité cérébrale était plus réduite que les gamers occasionnels dans le second, montrant un détachement certain aux émotions humaines.
Une étude qui aurait de quoi faire peur, même si on précisera, pour la nuancer, qu’elle n’a été réalisée que sur une soixantaine de personnes. Alors c’est clair que s’ils ont pris tous les kikoolol de la partie mauvaise de la Communauté Call of… on comprend mieux. Heureusement que les gamers ne sont pas tous comme ça.